Malbouffe : les Français de plus en plus accros au sucre • FRANCE 24
M’a l’air excellent tout ça. Jean-Max série fait partie de ces personnes pour lesquelles une journée sans sucre est une journée sans saveur. Je suis grand, j’ai normalement j’ai une double part hein. Alors même s’il a déjà pris son petit- déjeuner, pas question de se priver d’une part de gâteau. Qu’est-ce que ça vous procure là ? Du bonheur et du bonette. La petite douceur du matin pour être en forme pour être agréable vis-à-vis des des gens cocotois. C’est moi c’est ma petite caresse de matin, on va dire. Des aliments sucrés le matin, le midi au goûter et même le soir. Par exemple, je vais prendre je vais prendre des manines, je vais en prendre tr ou quatre. Moi, j’aime bien par exemple quand on prend le café, vo des petites choses comme ça, des petits roulets au chocolat, hein. Les Carambar. Ah oui oui oui, je pioche dedans. Un stock de réserve rien qu’à lui. On est bien servi et on on fait attention que le stock se reconditionne de jour en jour et qu’il y a pas de creux, qu’il y a pas d’insuffisance. Des produits de grande consommation transformé qui contiennent parfois plus de sucre qu’on l’imagine. Pour cette boîte de céréales fouré au chocolat, c’est l’équivalent de 18 morceaux. Pour ce petit yaourt à boire, c’est trois. Et plus inattendu, il y en a aussi dans nos produits salés. Dans cette petite bouteille de ketchup, neuf morceaux et demi. Alors, pourquoi y a-t-il du sucre dans nos produits salés ? Christophe Bruxet est ingénieur. Il a passé 25 ans dans l’industrie agroalimentaire. Depuis longtemps, le sucre est une matière première peu chère, idéale pour remplacer d’autres produits plus coûteux. On sait très bien que mettre du sucre, même à faible dose ou à petite dose, c’est relativement nocif. Par contre, il y a des réalités de marché qui fait que on doit produire pas cher et on doit proposer un produit qui fin sera acheté par le consommateur. Si on fait un produit qui est pas suffisamment doux, pas suffisamment agréable en bouche, on sait très bien qu’il se vendra pas. Mais à force de manger du sucre, les consommateurs sont devenus accros. Ce qui était effectivement alarmant, c’était de voir que nos clients s’habituaient de plus en plus à consommer du sucre et de plus en plus. Selon lui, rajouter du sucre, c’est l’une des recettes utilisées par les industriels pour vendre plus. Nous avons fait nos propres recherches. La boîte de 100 g de petits poids carottes des distributeurs Lecler et Carrefour en 2013 avoisiné les 3 g. C’est 3,7 aujourd’hui. Contacté, ces enseignes affirment respecter les normes réglementaires et s’engage à baisser le taux de sucre. Quant à cette pizza Intermarché, en 2017, elle contenait 3,3 g de sucre pour 100 g. Aujourd’hui, c’est 5,7. Intermarché explique que cette augmentation est liée à la présence d’un ingrédient en plus grande quantité. La majeure partie du sucre présent dans cette recette provient des tomates elles-mêmes qui sont naturellement sucrées. Mais pour les consommateurs, pas si simple de décrypter les étiquettes car le sucre avance caché sous le nom de sacarose, d’xtrose, d’extrine et tant d’autres. Selon cette nutritionniste, une consommation régulière de sucre crée la dépendance. Le sucre, ça libère de la dopamine au niveau du cerveau. Donc du coup, c’est c’est ça apporte beaucoup de plaisir. C’est l’hormone du plaisir. S’il y a des grandes variations comme ça, forcément notre besoin va être de plus en plus accru. Une surconsommation de sucre, c’est un risque de diabète, de surpoids ou encore de maladies cardio-vasculaires.
85 % des produits alimentaires contiennent du sucre ajouté. Et selon l’ONG Foodwatch, les “premier prix” sont bien plus sucrés que les produits plus chers.
#France #Sucre #Santé
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9 comments
C'est du sucre chimique…. saca rose😂
Je vis aux USA depuis 1981. La consommation de sucre aux États-Unis est un vrai problème de santé. L’excès de sucre ajouté a fait grimper les cas de diabète de type 2 et favorisé la prise de poids. Des sodas aux aliments transformés, l’impact sur la santé est indéniable. Allons-nous suivre le même chemine en France?
Au lieu de mettre des DPE et des norme écolo sur des voitures. On devrait imposer des normes au industrielles
@3:18 de plaisir Wow l'accent !
… 🙂Quant aux conséquences du sucre sur la santé, "l'addiction" est plutôt salée …
a quand un indice de quantité de transformation des produits et des taxes sur les produits sucrés ( qui ne servent strictement a rien pour l'organisme ) c'est mignon de taxer le cancer des fumeurs qui coutent déja cher en cancer mais les diabetes et les maladie cardiovasculaires ont en a marre de les payer aussi. Quand on voit que l'huile d'olive est classé en D ou E et que le coca zero a un score en A ou B on voit direct que ce systeme est absurde !
Ces gens sont accros à la bouffe… Moi, j'ai le MÊME pdj depuis 3 ans, le même, je mange plus pour le goût, mais pour la fonction.
Waouh j'espère que c'est une blague
Si il suffisait de diminué le sucre pour diminué les maladies cardiovasculaire et les cancers le problème serai déjà réglé.
c'est un poil plus complexe, le problème c'est plus les graisses saturées (résistance à l'insuline, inflammation, viscosité du sang), le sel (hypertension), trop de viande (hormone de croissance, cholesterol) et pas assez de fruit et légumes (fibres)
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