L’OM était très chaud

Quand Stroeykens se la joue Super Mario au premier tour, c’est l’OM qui fait le forcing. Le Sporting refuse la proposition marseillaise, vu qu’il y a aussi de l’intérêt de Premier League, notamment de West Ham.

Sa blessure à la cheville de décembre 2024 freine toutefois sa montée en puissance. Des clubs restent intéressés – Francfort et surtout Leeds sont sur le coup – mais ne bougent pas. Sans doute refroidis par les 15 millions demandés.

Cassé à Häcken

Lors de ce mercato d’été, son nom est cité partout (comme au Fenerbahçe), mais rien n’est concret. Stroeykens ne désespère pas, mais doit aussi se concentrer sur ses prestations sportives. Il est un des nombreux joueurs à louper son match à Häcken, il sera un des seuls à le payer avec plusieurs matchs sur le banc. Cette rétrogradation le touche fortement. Il ne veut pas s’en aller par la petite porte.

Fin août, cela commence à nouveau à chauffer. Sur les réseaux sociaux, le Milan AC est cité, mais c’est surtout le Red Bull Leipzig qui s’apprête à faire une offre après le départ de Xavi Simons à Tottenham.

Brentford avait la clé

Mais à la veille du match contre l’Union, c’est le PSV qui refait surface. Son médian Joey Veerman est à deux doigts de signer à Brentford. Les Néerlandais demandent 32 millions, Brentford veut en donner 27, plus bonus. Si le deal se fait, Stroeykens est une priorité, même si l’Allemand-Autrichien Paul Wanner (19 ans) a déjà été transféré du Bayern pour 15 millions.

La présence de Mario dans la sélection pour le match à l’Union est incertaine – tout dépend des discussions entre le PSV et Brentford. Quand l’entraîneur Peter Bosz déclare : “Veerman reste chez nous”, l’idée d’un départ s’éteint.

Entre-temps, la presse portugaise parle du Sporting Lisbonne, très contente de Zeno Debast. Finalement, c’est un autre club portugais qui fait le forcing : le SC Braga. Une somme de transfert de 6,5 millions est proposée mais le deal capote quelques minutes avant la fin du mercato portugais.

Al-Hilal ne le tente pas

Du coup, il ne reste plus que les pays du Golfe persique et la Turquie comme possibilités, vu que leur mercato reste ouvert plus tardivement.

La rumeur Galatasaray est niée, mais l’Arabie saoudite est bel et bien une option. Al-Hilal, le club de João Cancelo et Theo Hernandez, est une piste. Mais Stroeykens n’est pas chaud à l’idée de partir là-bas à son âge. Les Saoudiens ne font donc finalement pas d’offre.

Départ en janvier ?

Le milieu ne part donc pas – la Turquie ne bouge plus jeudi soir – ce qui n’est pas une situation confortable pour Anderlecht, vu qu’il est fin de contrat en juin. Un transfert en janvier est une possibilité, à condition qu’on retrouve le meilleur Mario sur le terrain. Sinon, il partira… gratuitement en juin 2026.

Anderlecht doit à tout prix éviter ce scénario catastrophe. Il doit donc tenter de prolonger son contrat. Stroeykens n’est pas opposé à l’idée, mais en ce moment, on est très loin du compte. Les deux parties doivent même encore se mettre une première fois autour de la table.