l’essentiel
Après la diffusion, dimanche 28 septembre 2025 sur France 3 Occitanie, d’un débat sur la législative partielle dans la 1re circonscription du Tarn-et-Garonne auquel son candidat, Pierre-Henri Carbonnel n’a pas directement participé, Brigitte Barèges s’était mise en scène sur les réseaux sociaux en
“C’est illégal.” Par la voix de Franck Omer, rédacteur en chef, France 3 Occitanie réagit à la mise en ligne de la vidéo de Brigitte Barèges dénigrant les candidats à l’élection législative partielle dans la 1re circonscription du Tarn-et-Garonne ayant participé à un débat, enregistré vendredi après-midi 26 septembre à Toulouse et diffusé dimanche 28 septembre 2025 sur la chaîne régionale dans l’émission Dimanche en politique.
“Mme Barèges décidé de se mettre en scène et de tronçonner notre émission. Elle n’a pas le droit de faire ça, elle s’est comportée comme font les gamins sur Tik Tok. Je l’ai appelée pour le lui signifier. Elle m’a répondu ‘Vous m’enverrez les textes’ et elle a raccroché. Notre conversation a duré 30 secondes à peine. Nous avons saisi le service juridique de France Télévisions qui va adresser une mise en demeure officielle à Mme Barèges pour qu’elle retire cette vidéo. La même demande va être faite à Facebook. Donc, même si Mme Barèges ne répondait pas à cette injonction, la plateforme pourra retirer cette vidéo de manière autoritaire”, indique Franck Omer.
Ce nouveau dérapage de Brigitte Barèges suscite des réactions d’indignation, en particulier parmi les candidats que l’ex-maire de Montauban et députée invalidée, le 11 juillet 2025, par le Conseil constitutionnel pour comptes de campagne irréguliers, a dénigrés dans ce montage vidéo grossier.
“En fustigeant les retraités et les chômeurs comme elle l’a fait, Madame Barèges a montré son mépris pour au moins un tiers de la population tarn-et-garonnaise” (Cathie Bourdoncle, candidate PS).
“Le candidat de Madame Barèges a refusé de venir au débat. Il se dit ancien rugbyman mais a-t-on déjà vu un joueur qui prétend disputer un match sans aller sur le terrain ? C’est un manque de respect total des Tarn-et-Garonnais et Tarn-et-Garonnaises”, considère Cathie Bourdoncle, investie par le Parti socialiste. “Quant aux chômeurs et retraités, ils représentent 30 % de la population du département (13 812 chômeurs et 68 265 retraités). En les fustigeant comme elle l’a fait, Madame Barèges a montré son mépris pour au moins un tiers de la population tarn-et-garonnaise”, considère la conseillère départementale de Montauban.
“L’attitude indigne de Brigitte Barèges, croissante ces dernières semaines, résume tout ce que beaucoup de Montalbanais ne veulent plus voir, ni entendre” (Alain Baute, président du groupe de réflexion Nouveau Montauban).
Pour Alain Baute, président de Nouveau Montauban, un groupe de réflexion constitué dans la cité d’Ingres en vue des élections municipales de mars 2026, “l’attitude indigne de Brigitte Barèges, croissante ces dernières semaines, résume tout ce que beaucoup de Montalbanais ne veulent plus voir, ni entendre. Le clivage permanent, les agressions verbales, la stigmatisation de personnes, le sectarisme, la moquerie, et la manipulation pour reprocher aux autres ce que l’on fait en pire, voilà un triste spectacle qui n’a plus lieu d’être pour la gestion de notre ville. Cette dérive aux motivations nombrilistes et bassement politiciennes encourage à y opposer un engagement serein, constructif dans l’intérêt de la ville, fédérateur en dehors des positions partisanes, et des extrêmes. C’est ce qui anime notre mouvement bien décidé à proposer un projet de ville partagé avec les vrais propriétaires de notre cité… ceux qui la vivent et la financent par leurs impôts. Ce que piétine Madame Barèges.”
De son côté, Brigitte Poma, ex-déléguée départementale du Rassemblement national qui se présente sans le soutien d’aucun parti à cette législative partielle, réfléchit à l’opportunité de donner des suites judiciaires à cette affaire en saisissant le procureur de la République. “J’essaie de peser le pour et le contre. Je sais bien qu’en période électorale, on a le droit d’attaquer les autres candidats mais là, je considère qu’il y a atteinte à la dignité de la personne. Il n’y a que de la haine dans le visage de Mme Barèges. Si elle continue, elle va partir par la petite porte”.