L’Usap, qui était sous le coup d’une suspension de stade avec sursis en raison des bagarres ayant émaillé l’access-match, a vu cette sanction être levée par la commission de discipline de la FFR. L’interdiction de stade pour les incidents du Racing 92 est encore en vigueur, pour le moment.
Dans la grisaille actuelle du ciel catalan, il s’agit d’une petite éclaircie bienvenue. Cette semaine, la commission d’appel de la FFR a rendu sa décision concernant les incidents survenus lors de l’access-match entre Grenoble et Perpignan. En première instance, l’Usap avait écopé d’une amende de 25 000 € et d’une suspension du stade Aimé-Giral avec sursis, ce qui avait provoqué l’ire des décideurs locaux : “Par rapport aux incidents survenus à Grenoble qui nous ont valu ce sursis, d’ailleurs, nous avions fait appel, évoquait récemment le directeur général de la maison sang et or, Bruno Rolland. Mais, avec l’été, il n’a pas encore été traité. Grenoble a eu gain de cause en appel, on espère qu’il en sera de même pour nous. Nous avons des éléments à faire valoir, d’autant que nous n’étions pas le club organisateur. On attend que cela soit traité.”
Un autre appel en cours
La commission d’appel de la FFR a décidé de lever la suspension de stade avec sursis qui avait été prononcée en commission de discipline de la LNR tout en augmentant l’amende de 5 000 €. “C’est une décision cohérente par rapport à celle rendue cet été suite à l’appel du FCG”, réagit l’état-major de l’Usap. Si cette décision permet au club catalan de ne plus avoir de sursis au-dessus de la tête, il n’en reste pas moins sous le coup d’une suspension de stade pour les incidents survenus lors du dernier Usap-Racing 92.
Ce qui, en l’état, les contraindrait à délocaliser une de leurs réceptions de la fin d’année. Pour cette sanction, aussi, un appel a également été décidé, arguant entre autres du fait que des nouvelles mesures ont été prises en tribunes.