Plus tôt ce mois-ci, neuf alliés se sont réunis, aux côtés de l’Ukraine, pour soutenir la capacité du Danemark à contrer les menaces potentielles liées aux drones, a rappelé le chef de l’Alliance. “Il s’agit d’un exemple frappant de la coopération rapide et efficace rendue possible grâce à l’Otan. Nous nous appuierons sur ce modèle pour répondre aux menaces hybrides, notamment celles en provenance de drones”, a-t-il ajouté.
Malgré le caractère défensif de l’Alliance, cette dernière est prête à “faire ce qu’il faudra” pour assurer la sécurité du milliard d’habitants présents sur son territoire, a par ailleurs insisté M. Rutte.
“Nous ne nous engagerons pas dans des réponses coup pour coup, mais nous prendrons les mesures nécessaires pour défendre et protéger les nôtres”, a souligné le secrétaire général. “Cela signifie que, si un avion présent dans l’espace aérien de l’Otan ne représente pas de réelle menace, nous ne l’abattrons pas. Mais si c’est bien le cas, je peux affirmer que nos militaires ont toute l’autorité nécessaire pour s’assurer que cet avion ne constitue plus une menace immédiate.”
Survol de l’espace aérien européen par des drones : la Russie mènerait une guerre hybride