Principaux renseignements

S&P Global maintient la note de crédit AA de la Belgique mais émet une perspective négative en raison des préoccupations concernant son déficit budgétaire substantiel.

La réduction du déficit budgétaire est cruciale pour la stabilité financière de la Belgique.

Si cela n’est pas fait, cela peut entraîner une baisse de la notation de crédit.

L’agence de notation S&P Global maintient sa confiance dans le gouvernement belge, reflétant la décision de Moody’s au début du mois de s’abstenir de dégrader la solvabilité de la Belgique. Toutefois, S&P souligne que pour que la Belgique améliore sa cote de crédit, elle doit s’attaquer d’urgence à son important déficit budgétaire.

Dette publique

S&P confirme la note AA de la Belgique avec une perspective négative, ce qui représente la deuxième meilleure évaluation possible. Cette décision fait suite à l’abaissement de la note de la Belgique par Fitch en juin et à la décision de Moody’s de maintenir sa note actuelle il y a plusieurs semaines.

Tout en reconnaissant que la dette publique élevée de la Belgique est une préoccupation majeure, ce qui explique la perspective négative, S&P souligne que la réduction du déficit budgétaire est cruciale pour la stabilité financière du pays. Le rapport de l’agence a été publié avant la récente impasse des négociations budgétaires en Belgique.

Trajectoire d’amélioration

S&P prévoit que la Belgique peut atteindre un ratio déficit budgétaire/PIB de 3 pour cent d’ici 2028 si elle met pleinement en œuvre les réformes prévues des retraites et du marché du travail, ainsi que les mesures supplémentaires actuellement en discussion pour le budget 2026. Cependant, S&P reconnaît une résistance politique et sociale significative à ces réformes, notant des protestations nationales et des négociations de coalition en cours pour le budget 2026.

Sans ces réformes cruciales, S&P prévient que le déficit de la Belgique pourrait atteindre 6 pour cent du PIB d’ici 2028. L’agence réitère sa menace d’abaisser la note de crédit de la Belgique si le pays ne parvient pas à réduire efficacement son déficit.

Menaces extérieures

En outre, S&P souligne la menace potentielle posée par la guerre commerciale en cours initiée principalement par les États-Unis, qui pourrait avoir un impact négatif sur la croissance économique de la Belgique en raison de son rôle de plaque tournante logistique cruciale et de centre commercial en Europe.

La priorité du gouvernement belge est de maintenir sa cote de crédit actuelle, car tout abaissement augmenterait les coûts d’emprunt. Cela souligne l’urgence d’un accord budgétaire rapide et décisif.

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