Hafsia Herzi adapte “La Petite Dernière”, portrait bouleversant d’une jeune lesbienne musulmane
[Musique] [Applaudissements] [Musique] Comment tu as su que tu préférais les femmes ? Je suis tombée amoureuse en fait d’une de mes copines au lycée banale. Toi, tu sais pas encore. [Musique] Z adapte la petite dernière portrait bouleversant d’une jeune lesbienne musulmane, Jean du jardin en modèle réduit dans l’homme qui rétrécit et puis Deliver Me from nowhere, premier biopic autorisé du boss Bruce Pringin. Voilà pour le programme de ce nouveau numéro 100 % cinéma de l’affiche. Bienvenue à vous et bonjour Thomas Boris. Bonjour Natacha. On débute donc cette émission avec l’un des films qui a fait sensation lors du dernier festival de Cann. La petite dernière d’Afcia Her qui a valu à sa jeune interprète Nadia Meliti le prix d’interprétation féminine. Oui et c’est le 3è longmétrage de réalisatrice d’Afcia Herr après tu mérites un amour et bonne mère. Afsy 38 ans et bien sûr aussi actrice he on l’avait découverte dans la grenelle mulet en 2007 le film d’Abdélatif Kchich. Mais revenons donc à la cinéaste et à cette petite dernière qui raconte donc l’itinéraire de Fatima, une jeune étudiante d’origine francoalgérienne, petite dernière d’une famille vivant en banlieu parisienne. Fatima va bientôt faire l’expérience de son homosexualité. Azi adapte ici le roman de Fatima Das. Regardez. [Musique] Comment tu as su que tu préférais les femmes ? Je suis tombée amoureuse en fait d’une de mes copines au lycée banale. Toi tu sais pas encore. En fait, j’ai une très bonne amie à moi qui est musulmane. Elle s’est rendu compte qu’elle était attirée par les femmes. L’homosexualité est quelque chose de prohibé. L’instinct de l’homme, c’est d’être attiré par les femmes et l’instinct des femmes, c’est d’être attiré par les hommes. [Musique] Pédales, au quelle votre copine la belle là garçon. Voilà, révélé à 17 ans. Révèle donc à son tour une inconnue dans un premier rôle, Nadia Meliti qui faisait des études de sport quand elle a été repérée dans un casting sauvage. On les écoute et on en parle après. Moi ça m’a donné envie de l’incarner parce que je trouve que c’est un c’est un personnage très fort et déterminé quant à ces prises de décisions et et ce qu’elle traverse. que voilà, pour moi c’était un honneur de représenter ce personnage. Le sujet dérangeait clairement, on me l’a pas dit directement mais bon euh j’ai bien compris, on me l’a bien fait comprendre mais voilà, ça ça m’a pas empêché de me battre pour que le film se fasse et ça m’a donné encore plus envie de le faire. Voilà, ce film permet à donc d’explorer plusieurs thèmes. Le premier, c’est l’émancipation familiale et culturelle et la place que l’on occupe au sein même de son propre clan. Un clan ici qui, sans être traditionnaliste d’ailleurs repose sur une double culture algérienne donc et française. Et la caméra de la réalisatrice filme avec beaucoup d’intelligence la vie d’un petit logement de la banlieu où les corps et bien se croisent, circulent entre la cuisine, territoire réservé au aux femmes et le salon, lieu de repos, là où se repose notamment le patriarche. Et puis il y a l’émancipation sexuelle, on l’a bien compris, où à l’aide donc d’une actrice débutante, vous l’avez dit, Her filme en fait un corps tout simplement qui hésite, qui désire, qui s’affirme puis qui se rétracte. Le tout filmé dans des ambiances en clair obscur très signifiantes. Voilà, c’est un film qui déploie vraiment un charme fou, une sensualité qui s’épanouit au fur et à mesure de l’avancée même du récit. À noter que le film a été également récompensé à Cann de la Queralme qui est une et bien un prix parallèle hein qui concerne les films traitants et bien des sujets de la cause LGBT QI plus. Voilà au festival de CAD. Alors à noter enfin qu’Afzi bénéficie actuellement à la cinémathèque française d’une rétrospective presque une double rétrospective puisqu’il y a la réalisatrice et aussi bien sûr l’actrice. Là, on le voit et bien qu’on a vu dans multiples films. Je parlais de de Borgau, la graine et le mulet, le roi de l’évasion, le rabissement. C’est vrai qu’elle a tracé sa route en toute indépendance à voilà, c’est formidable. Elle a gagné un César il y a très peu de temps pour ce rôle là. On la voit marcher dans Borgau. Voilà donc une rétrospective bien méritée donc pour la petite dernière sans transition aucune gens du jardin de plus en plus petit. C’est le paris de l’homme qui rétrécit de Yan Kunen. Remake d’un célèbre film fantastique américain de 1957 dans lequel un homme est frappé d’une étrange malédiction. On regarde la bande annonce et on en parle juste après. C’est pas possible. Un truc qui va pas là. Tu as tête un peu maigrie. Vous avez déjà eu des cas comme ça par le passé ? Non. Tu te sens comment ? Tout va bien ? Tout va bien. Tout va bien, [Musique] [Musique] notre vie est passagère. infime, c’est ce que nous sommes. [Musique] Voilà, c’est Jean du jardin qui est l’initiative de ce propre remake qui avait confié donc la réalisation à Yan Kunen qu’il connaît bien pour avoir tourné dans sous sa direction il y a quelques années, c’était dans 99 francs. L’original, vous l’avez dit, date de 1957. Il est signé d’un des maîtres du fantastique américain, Jack Arnold, à une époque où les effets spéciaux étaient encore artisanaux. Voilà, chefdœuvre de poésie dramatique et angoissante. Alors Kounen s’amuse lui avec certains motifs connus hein pour celles et ceux qui auraient vu le film comme l’attaque du chat devenu soudain géant pour cet homme qui rétrécit, la maison de poupée habitable ou encore l’araignée monstre quasi préhistorique. Après, une mise en route, il faut le dire, poussive dans des décors asceptisés où le scénario cherche maladroitement à nous faire croire à une vie de famille qui ressemblerait aller peu ou pro à une pub pour une assurance, hein. Voilà, une fois du jardin devenu lipien et bienen et son acteur s’amusent un peu plus, il faut bien le dire. Malheureusement, le tout est plombé par une voix off qu’on a entendu un petit peu d’ailleurs dans la bande annonce. Une vof philosophique complètement tarte mais vraiment je pèse mes mots que l’on espère avoir été écrite par une intelligence artificielle. Une voix off complètement tarte, c’est dit. Retour dans un monde un peu moins angoissant. On narrête plus la machine à biopique et voici venu donc le temps du boss Bruce Springstein qui a son tour à droit son épopée intime sur grand écran avec Deliver Me from nowhere porté par Jeremy Allen White révélé par la série The Bear. Voilà. Le récit en fait se concentre sur un moment très précis de la carrière du boss. Nous sommes en fait au tout début des années 80. Bruce Springstin est déjà et bien dans l’industrie musicale quasiment une star. Un nom qui va bientôt connaître un retentissement international avec l’album Born in the USA, véritable hymne d’une Amérique rebelle. En attendant, Springstein, âme solitaire emproie une dépression qui ne dit pas encore son nom et bien compose un album très intimiste, vraiment réalisé avec les moyens du bord, un petit studio quatre pistes dans sa maison près de New York. Et cet album et bien c’est l’acoustique Nebraska, guitare, harmonica et voix juste pour chanter les démons et les espoirs brisés d’une Amérique rurale et sauvage. Sauvage d’ailleurs comme le film quasiment du même nom de Terra Malik. La balade sauvage que Springstein regarde en boucle dans son salon et lui sert et bien de déclencheurs presque poétique. Allez, c’est parti. Deliver me from nowhere. You always do. [Musique] [Applaudissements] Alors, est-ce qu’il faut être fan de du boss pour aimer ce film ou le cinéas parvient à élargir le cadre ? Thomas. Alors en tout cas, c’est ce qu’il essaie de faire Scott Cooper et la preuve c’est que quand on était en projection de presse là où nous les journalistes voyons les films, je sais pas si ça sera le cas dans les salles mais il y a d’abord un petit clip avant même le début du film où on voit Scott Cooper qui nous dit “Voilà ce que j’ai voulu faire donc il explique un petit peu ses ses intentions. C’est jamais vraiment bon signe.” Et d’abord le film est assez plaisant, il faut le dire dans un premier temps, sans être renversant. Le scénario est un peu scolaire, s’emploie à tout bien contextualisé vraiment pour ne perdre personne. Et la seule fois où ça envoie un peu parce que Bruce Brixin ça envoie, faut bien le dire, c’est une prise en studio du fermeau Burn in the USA. Alors en gestation, je l’ai dit. Pour le reste, le film il avance dans une espèce de torpeur monotone et de fait le pauvre Rusprin, on le comprend très vite est en proie à une dépression. Voilà. Quanta à Jeremy Allen White, nouvelle gueule du cinéma américain. Il fait un honest job pour paraphraser Bruce Pringin dans sa chanson Highway Patrolman. Un travail honnête honnête à défaut donc d’être totalement explosif. Allez, on termine avec Camelotte 2è volet partie une de ce de et avec Alexandre Astier et donc nouvelle transposition de la fameuse série qui s’amusait avec la figure du roi Arthur. Voilà les fans latent mais aussi toute l’industrie cinématographique puisque le premier volet avait totalisé plus de 2600000 spectateurs. Autant dire qu’une suite se faisait attendre et on espère qu’elle va booster et bien les entrées des salles actuellement en berne dans l’hexagone. Voilà. Alors, outre les aventuriers de la première heure, on retrouve des invités à l’appel déjà présents dans la précédente aventure. Christian Clavier, Alain Chaba, Audrey Florau, Clovis Corné ou encore Thomas VDB. Voilà pour celles et ceux qui débarqueraient bah il s’agit ici d’une parodie de film d’aventure autour des Chevaliers de la table ronde très inspiré du Seigneur des Anneaux. On prend les mêmes et on recommence. Donc merci Thomas, merci à vous de votre fidélité. On se quitte donc avec la bandeannonce de Camelotte 2e volet partie 1 et moi je vous dis à très vite sur France 24. Bonjour. Oh là oh là oh là oh là oh là tout doux les foufous. Pourquoi est-ce qu’on partirait à l’aventure ? Est-ce que les rois risqueront de n’être sous nain plus personne ? Vous connaissez ma loyauté Creen aucune. De fouler les collines et les prairies nouvelles. D’où surgiront les adversaires.
Au programme de ce numéro 100 % cinéma : “La Petite Dernière” d’Hafsia Herzi, adaptation du roman de Fatima Daas. Le film raconte l’itinéraire de Fatima, une jeune étudiante d’origine franco-algérienne, petite dernière d’une famille vivant en banlieue parisienne qui va bientôt faire l’expérience de son homosexualité. Fatima est interprétée par Nadia Melliti, repérée lors d’un casting sauvage et qui a reçu le prix d’interprétation féminine au dernier Festival de Cannes.
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2 comments
La grande contradiction de la "gauche" islamo-woke : toutes ces "minorités opprimées" qui se haïssent deux à deux, comme les féministes et les transexuels. Et les plus nombreux, les musulmans, qui haïssent tout le monde. Je suis curieux d'entendre Rima Hassan commenter ce livre.
La suite dans deux ans : "La grande première."
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