La Suisse, qui centralise beaucoup de richesses, fait partie des plus grands pollueurs, selon un rapport de l’Oxfam. Sa prospérité est liée à une lourde empreinte carbone, peut-on lire dans un communiqué.

Water vapor billows from smokestacks on Paris, Wednesday, Dec. 16, 2009. Disputes inside the U.N. climate conference in Copenhagen left major issues unresolved just two days before world leaders hope to sign a historic agreement to fight global warming. (AP Photo/Francois Mori)

Water vapor billows from smokestacks on Paris, Wednesday, Dec. 16, 2009. Disputes inside the U.N. climate conference in Copenhagen left major issues unresolved just two days before world leaders hope to sign a historic agreement to fight global warming. (AP Photo/Francois Mori)

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La tranche du 1% le plus riche du pays rejette, à elle seule, huit fois plus de CO2 que la moitié la plus pauvre de la population helvétique, indique Solidar Suisse. Ce rapport passe à 26 fois plus pour le 0,1% le plus riche, précise l’organisation qui s’est procuré les données suisses de l’étude mondiale d’Oxfam.

Celle-ci montre que les pays riches sont responsables des émissions carbone. Les émissions des 1% les plus riches n’ont cessé d’augmenter depuis 1990. Or pas moins de 82% des Suisses se trouvent parmi les 10% les plus riches dans le monde.

Le secteur financier suisse joue un rôle central dans la crise climatique, selon Solidar. Depuis la signature de l’Accord de Paris, UBS a mis à disposition plus de 211 milliards de dollars américains pour des projets liés au pétrole et au gaz, écrit l’organisation. Solidar appelle la Suisse à «assumer ses responsabilités» et à ne «plus profiter de la destruction du climat».