Transat Café L’Or : une semaine à travers l’Atlantique • FRANCE 24
Ravi de vous retrouver dans cette ultime rendez-vous. Il est 13h30 à Paris. Bienvenue dans derrière l’image. On prend le temps de décrypter l’info à partir de photos qui font sens. Et ce cliché aujourd’hui, vous allez le voir ici et comprendre très vite, celui d’un navire lancé en pleine mer. Tel un taureau à la conquête de l’océan. Vous l’avez peut-être reconnu, c’est l’imoka Charal avec Jérémy Beyou et et Morgan Lagravière qui a réussi à prendre la tête de la flotte dans la catégorie Imoka. On est après une semaine de cours sur la Transate Café Lore. La transate la flotte qui s’étale des côtés espagnols en classe 40 à la sortie du poteau noir en ultime du côté des imokit évidemment avec beaucoup d’attention dans ce pareil direct. On est avec ces ces deux équipes, l’équipe initiative cœur de de Samantha Davis et Violette d’Orange pour le moment 7e. Bonjour les filles, la team F group Lantana environnement avec Louis Duc et et Massa Suzuki 12e au classement 2e dans sa catégorie. Bonjour à vous messieurs, c’est absolument génial. On vous a tous les quatre en même temps. On va prier pour que la liaison reste ainsi parce qu’on va vous proposer un petit résumé en image de cette course. D’où elle en est, elle touche à sa fin, ce sera dans quelques jours. Regardez. Alors, pas d’explication semble-t-il. Merci d’être d’être avec nous et et bonjour à tous les quatre. On était censé résumer un peu où on est où on est la course. Forcément, le coup d’envoi a été lancé il y a il y a une semaine. On va faire honneur aux dames Samantha et et Violette, merci d’être d’être là et nous nous accorder cette petite parenthèse dans cette course. Vous qui êtes 7e, je le disais à l’instant, ça se passe comment pour vous ? Ça se passe bien une semaine après le départ ? Ah oui, ça se passe super bien. Là, on est dans les Alis. J’essaie de cadrer une deux, c’est difficile. Euh ça bouge beaucoup, ça bombarde. On fuse sur le soleil avec un super mer bleu. On essaie d’attraper le taureau qu’on a vu dans les poteaux mais c’est pas facile. Il faut le prendre par les cornes visiblement. Alors je crois que vous étiez un peu dans un mouchoir de poche les uns et les autres. Vous êtes même fait coucou, vous êtes salué d’un bateau d’un bateau à l’autre. Votre objectif à vous les filles, c’est quoi ? Arrivé première. On a un concurrent qui est devant nous qu’on espère arriver à rapidier. Après les bateaux qui sont devant, on va on va tout donner. On va rien lâcher jusqu’au bout. C’est c’est possible qu’il soit un petit peu plus rapide que nous parce que c’est les bateau derniè. Euh donc voilà, l’objectif c’est de garder cette face de 7e ou peut-être 6e et et puis aussi de sauver 20 enfants sur cette travers d’athque. Alors on voit que ça tque de votre côté mais c’est intéressant chez chez vous messieurs qui qui est à l’intérieur. Je sais pas ce qui est tombé chez les filles mais il y a un truc qui est tombé par terre. Chez vous messieurs, c’est beaucoup plus tranquille, beaucoup plus calme. Comment est-ce que ça s’explique ? Bonjour Louis et Massin. Vous vous êtes 12e mais deuxè bateaux à dérive. Il y a pas de fo sous votre sous votre coque. Exactement. Bonjour Isabelle. Ravi de te retrouver avec mon compagnon Massa que tu connais pas encore mais mais voilà. J’ai tenté de le faire parler français la dernière fois, ça n’avait pas fonctionné. Ah, il faudra lui poser des petites questions en anglais je pense mais c’est de l’anglais que on comprend tous. C’est de l’anglais international donc ça va être nickel. Écoute, nous on se promène entre le Cap Vert et les Canaries. On est un petit peu derrière les filles forcément. On a un bateau qui est d’ailleurs un ancien initiative cœur il y a quelques années qui était au même tang de la me à l’époque et donc forcément il est un peu plus âgé, il a pas équipé de feuille. Par contre, on se bagarre avec les les bateaux à des donc on est forcément un petit peu derrière le bateau est un petit peu moins puissant donc c’est moins impressionnant que leur bateau. Mais par contre on glise quand même sous ce p là c’est plutôt assez agréable. On est à 100 % du bateau et on est deuxè de notre petite catégorie enf catégorie c’est un grand mot. On a pas le droit de dire ça mais on est 2uxè des des bateaux à des rives d’ancienne génération en gros. Donc on on se bagarre, on se bagarre, on essaie de le bateau à 100 % et puis et surtout on prend du plaisir à naviguer ensemble avec ma sœur. Il a pas sorti son sable de samouraï pour me couper la tête. Donc tout va bien. Je sais pas si on a la séquence mais c’est vrai que vous vous connaissiez pas avant de prendre la mer. Alors il y a la barrière de la langue mais vous me disiez la dernière fois que lui c’était pas absolument pas une barrière. Le langage des marins suffit et puis aussi le langage de ce qui se passe dans l’assiette parce qu’il vous a appris plein de plein de bons bons tuyaux Massa. On va peut-être regarder une séquence que vous avez posté sur les réseaux sociaux. C’est absolument excellent. Vous vous apprenez la langue tous les deux. Regarde in French in French ou et Louis comment on dit empanage en japonais ? Comment on dit ? Japonais japonais j c’est parfait ça existe pas en japonais c’est j et on a le temps comme ça pendant pendant la course bah évidemment de s’accorder du du bon temps. Ça a l’air de plutôt bien se passer tous les deux hein. Ouais ouais bah écoute en fait on se connaissait pas avant avant le mois de juillet puis ben par contre ça assez vite bien collé et puis ben Massa il est il est à fois c’est un grand c’est un très bon navigateur japonais. il a le même niveau que nous tous quand on est en France et euh et donc en fait bah finalement la malade de la langue, elle s’enlève assez vite et on retrouve des marins sur l’eau et en fait bah pareil c’est un bon camarade, c’est un gars qui est assez sympathique. Donc en fait nos navigation se passe super bien et c’est très rigolo de découvrir quelqu’un d’autre en fait. Alors ça pourit très très mal se passer aussi hein. Mais visiblement c’est c’est absolument pas le cas. Donc on va pas imaginer ce qui aurait pu se se passer mal. Les filles, vous vous connaissiez évidemment, on vous a suivi pendant le vent des Globes. Vous faites équipe cette fois parce que c’est la particularité de de cette course. Ça se passe à deux. Comment ça se passe ? Comment est-ce qu’on on allie les expériences ? Ah, c’est vrai que on est des générations différentes. J’ai on est de faire le club donc on peut mener notre bateau chacune des nuit parfaitement. Donc c’est un complément qui est bien et c’est un partage de d’expérience euh avec Violette qui fait ses premières passes sur Ben. Ouais, c’est très très impressionnant et je suis très contente d’être avec quelqu’un comme Sam qui a bah qui a toutes ses extensions et qui connaît son son bateau par cœur. J’apprends énormément puis on s’entend bien dans c Alors, ça tank drôlement de votre de votre côté. Vous avez le sens de l’humour. On vient de montrer à l’écran laaffiche de votre sortie. Donc pas la sortie du film évidemment, mais euh le coup d’envoi de cette course avec Sam visiblement qui a le bon coup de tournevis et puis Violette qui manie parfaitement l’orange hein. Ouais, je crois que on se moque un petit peu de nuquipe de de notre projet. Oui, mais non, c’est chouette. et euh euh on a tellement la chance d’être ici euh euh sur ces bateaux incroyables, de traverser le avec le vent. Euh il y a de que être heureuse et en plus de partager ça avec quelqu’un, on on apprécie beaucoup, c’est chouette. Donc ouais, les grandes sourires bonne humeur tout le temps avec des réveils parfois un peu plus difficiles he n’est-ce pas Violette ? Ouais, sauf au réveil. Oui, j’allais dire sauf au réveil parfois parce c’est un petit peu dur surtout au début de course en fait c trèsque et le corps avait besoin de récupérer c’est un peu plus dur. Voilà, je vous invite évidemment à suivre chacun des des concurrents et des skipers sur leurs réseaux sociaux. C’est absolument du pain béni. Il y a absolument de de tout. Le projet Initiative Cœur peut-être en un mot les filles parce que vous vous êtes engagé dans une course mais il y a un but au bout hein. Ouais. Euh ouais, je te laisse le l’objectif, bah c’est de sauver euh 20 enfants sur cette Atlantique et là on a déjà atteint 10 enfants. Euh c’est grâce au don du public euh et aussi au don de nos sponsors euh qui sponsorisent le bateau. Et donc voilà, on essaie de de parler le plus possible de cette cause et c’est on sauve des enfants atteint de mal euh cardiaque grâce à Messina chéri cardiaque. Voilà, c’est une cause que vous avez à cœur aussi euh euh Sam pour l’avoir porté euh sur le le vent des Globes. Euh chaque cours, chaque compétition que vous faites, c’est évidemment l’occasion euh de récolter des dons. Oui, exactement. Et euh j’ai oui, j’ai pu euh quasiment 10 ans à soutenir cette cause qui ça me beaucoup. Euh et euh avec ce projet initiative, on a sauvé plus que 500 enfants euh dans l’histoire du projet. Euh donc euh c’est sûr que c’est très important pour nous. Euh chaque chaque 1000 compte et et c’est euh tu passes sur les réseaux sociaux de notre projet. Euh donc c’est top. J’ai une experte des réseaux sociaux à côté de moi sur le battle. Euh mais de plus il y a d’activité sur les réseaux pour chaque nouveau clic like, commentaires et tout ça, c’est le partenaire qui donc euh merci à tout le monde pour de venir nous suivre. Ça nous aide cette belle cause et quelle cause évidemment défendue pendant pendant cette course. Alors Louis et et Massa, vous avez pas le même enjeu he pas d’engagement au niveau associatif mais c’est aussi une façon de défendre des valeurs. Louis, vous nous l’avez déjà largement relayé pendant le le vent des globes sur l’antenne. Qu’est-ce que vous vous essayez vous espérez transmettre pendant des des temps forts comme celui-ci ? Nous en ce moment, on travaille beaucoup l’entente franco-japonaise he c’est très important et c’est vrai c’est vrai à l’international aussi. Donc voilà, nous c’est notre principal objectif, c’est de bien s’entendre à la fin et que ça marche aussi pareil partout dans le monde. Je serais pas idiot surtout dans tout ce qui se passe en ce moment. Donc on a pas beaucoup plus d’ambitions de ça pour l’instant mais c’est déjà pas mal. Et puis on a aussi une petite transmission ensemble du bateau puisque Massa, ben ce sera un concurrent du prochain Veglobe. D’ailleurs, moi il y a quelque chose qui me dérange un peu, c’est que Violette là en ce moment, elle est navigue 3 400000 devant nous alors que pendant le vent des globes, on a passé le vent des globes quasiment tout le temps ensemble. Donc je suis un petit peu un peu choqué, un peu perturbé. J’ai plus ma petite Violette à côté de nous là. Ah ça fait rager Louis Violette, peut-être un petit commentaire parce que c’est vrai que vous étiez sur le même type de bateau pendant le vent des globes et là vous êtes monté sur les F maintenant. Et ben, j’espère que ça ça ne sera attardé pour toi Louis de récupérer un très beau projet et d’être sur bientôt. Ah, c’est absolument génial de pouvoir comme ça vous vous permettre d’échanger. Est-ce que vous avez d’ailleurs un mot à vous dire l’un et l’autre ? Vous êtes deux teams qui évolué dans des conditions différentes. Team 100 % masculine ou 100 % féminine ? Peut-être en un mot. Écoute, c’est sympa de voir leur tronche. On se connaît bien de toute façon donc moi je suis assez ravi de voir leur tronche. Sam ouais on va c’est le premier qui c’est le premier qui arrive qui achète les pour l’utre. Ah ça c’est de la motivation ça ça attention parce que Louis pourrait vous doubler les filles. Attention d’ailleurs ça me tend une perche. Louis Duc on a beaucoup parlé évidemment gastronomie avec vous pendant le le vent des globes. La dernière fois je vous avais demandé est-ce que Massa vous apprend des choses. On a vu les vidéos sur les réseaux sociaux de ses cours de sushi mais je crois que vous lui avez fait tester le Omar bleu. C’est ce que j’ai lu en tout cas. Est-ce que Massa peut nous en parler ? Il va en parler. J’ai Violette un petit peu aussi sur les vidéos là. J’ai vu ça. Alors, on a peut-être les images. On a peut-être les images. Je pense que ça fait ça fait enrager violette ça le entendre parler du homar bleu violette. Elle c’est plutôt team taboulé raté. On va regarder ça. On est au large des Canaris euh entre les Canaris et le Baroc à faire des glissades sous Grand Génac. Il y a pire comme condition là. On a abandonné le les vents contraires pour le portant et c’est pas pour déplaire. Donc là, on est parti pour 10 jours 10 jours d’ané avec des intermittentes parce que je crois que dans 2 jours on a une zone une petite zone de 120 négocié et on est en route. Bon, c’est raté, c’était Louis et la glissade mais moi j’ai j’ai vu vos images violettes avec votre taboul prémâché yophilisé. C’est c’est pas facile tous les jours visiblement de se nourrir. Bah en fait ch c’est que j’ai auomar préparé par la même personne le même que que Louis. Euh c’est très bon mais voilà, c’est tous les jours ça change et parfois c’est des plats pas très bons. Parfois c’est des plats auxquels on est habitué qui sont un peu comprétés. Et le petit table, je l’aime bien quand même et moi j’ai envie de voir Louis manger ses avec des baguettes. Ça se taquine, ça se taquine. Il y a des défis lancés en tout cas on ira prendre le pou à l’arrivée pour voir si les défis a été tenu le défi du du tipponche. Plus sérieusement, vous êtes dans une course, il y a évidemment des risques. La pleine mer, ça peut être parfois compliqué. On a vu le voilier des Belges Jérôme Delir et Caroline Dieu totalement renversé avec une voile déchirée. Est-ce que ce genre d’info, ce genre d’image ça vous déstabilise peut-être les filles d’abord ? Euh euh en fait on essaie de rester concentré sur notre bateau et nos manœuvres et nos chux de vol. Euh donc euh et déjà ça suffit pour parfois se déstabiliser et même euh juste il y a une demi-heure euh je me suis sortie de l’assiette et Violette, elle était à 30 nœuds avec toutes les alarmes qui sonnaient. Euh donc euh ouais sérieusement euh on on il faut faire vraiment attention parce que on essaie de pousser un maximum pour aller très très vite mais on peut se projeter limite de nos machines et euh on est en permanence à se poser les questions. Est-ce que ça va ? Ça va casser ? Tiens, euh est-ce qu’il faut changer de rôle ? Euh euh donc euh oui, c’est ça en permanence, c’est quand même un petit stress parce qu’on va très vite. Euh on a envie d’aller vite mais on a pas envie de casser. Euh ça ça fait une autre que hein. Ouais. Et les garçons non plus, faut surtout pas casser hein. Je crois qu’on a à peu près 10 secondes. Louis et ben écoute moi je crois que les Belges ils ont quand même réussi un exploit, c’est de faire un buzz avec une voile déchirée. Je crois que j’ai raté ma vocation d’influenceur parce que avec le nombre de voiles que j’ai cassé sur le vent des golf, je devrais être extrêmement célèbre. C’est pas faux. Mais on va pas vous porter l’œil, ça va bien se passer pour vous pendant ces derniers jours de course. Merci pour la parenthèse. On vous laisse de nouveau vous concentrer. Évidemment tout l’enjeu, c’est d’arriver en bonne place, en bonne position mais avec un bateau qui tire la route. Merci à tous les quatre et on vous retrouve lundi prochain peut-être sur la ligne d’arrivée. Merci à tous les quatre. C’est la fin de ce rendez-vous derrière l’image. Vous restez évidemment avec nous. Ciao tout le monde. Paris direct revient évidemment dans quelques instants. Tout de suite, c’est le grand format, c’est le focus. Regardez. M.
Les leaders des différentes flottes de la Transat Café L’Or n’ont pas changé lundi 3 novembre au coeur de l’Atlantique, alors que les premiers bateaux sont attendus dans les prochains jours en Martinique. Nous avons échangé avec les skippeurs Samantha Davies, Violette Dorange, Louis Duc, et Masa Suzuki.
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