L’OTAN a récemment annoncé un virage important pour moderniser ses avions de surveillance AWACS. En décidant de ne pas opter pour des Boeing – suite au retrait des États-Unis du programme – l’Alliance montre qu’elle veut soutenir et investir dans l’aéronautique européenne,rapporte BFMTV.
Annonces et décisions marquantes
En novembre 2023, l’OTAN envisageait de remplacer ses vieux AWACS par six Boeing E-7 Wedgetail. Mais la donne a changé en juillet 2023, quand les États-Unis se sont désengagés du projet. Les Pays-Bas, avec plusieurs partenaires, ont alors décidé de faire marche arrière sur l’achat de ces Boeing E-7. Le ministère néerlandais de la Défense a d’ailleurs affirmé :
« Les Pays-Bas, de concert avec plusieurs pays partenaires, ont renoncé à l’acquisition de six Boeing E-7 Wedgetail. »
L’actuelle flotte d’AWACS
Aujourd’hui, l’OTAN dispose de 14 appareils basés sur le Boeing 707 revisité. Ces avions, reconnaissables à leur « rotodôme », abritent un radar pointu qui permet de repérer et de surveiller l’espace aérien. Les équipages, composés de membres venus de 15 pays (hors États-Unis), opèrent depuis la base aérienne de Geilenkirchen en Allemagne. Les nations qui participent à ce programme sont :
la Belgique
la Tchéquie
le Danemark
l’Allemagne
la Grèce
la Hongrie
l’Italie
le Luxembourg
les Pays-Bas
la Norvège
la Pologne
le Portugal
la Roumanie
l’Espagne
la Turquie
Le futur des AWACS
Les appareils actuels resteront opérationnels jusqu’en 2035. Bien qu’ils aient bénéficié d’une grosse opération de modernisation, il est indispensable de les remplacer rapidement pour garder des moyens d’intervention performants, selon Mark Rutte, secrétaire général de l’OTAN. Il a bien précisé :
« Les avions doivent être remplacés, c’est clair. Ce processus est donc en cours, et je ferai tout pour m’assurer que nous accélérons ce processus. »