Cameroun : une quarantaine de morts dans des violences post-éléctorales, selon plusieurs ONG

Au Cameroun, 4 jours après la prestation de serment de Paul Ba, plusieurs ONG parlent d’une quarantaine de morts et des milliers d’arrestations dans les violences post-lectorale. Le candidat Isairoma Bakari, qui revendique toujours sa victoire demande la libération des personnes interpellées pour le parti au pouvoir, ces arrestations ont eu lieu dans le cadre du maintien de l’ordre, la correspondance à Yaoundé de Marcel Amoko. En l’absence de chiffres officiels et d’une vérification de sources indépendantes, difficile d’établir un bilan des manifestations souvent violentes qui ont suivi la proclamation de la victoire de Paul Bia le 27 octobre dernier par le Conseil constitutionnel. Un collectif d’avocats constitués pour défendre les personnes interpellées avance le chiffre d’au moins 2000 arrestations sur toute l’étendue du territoire tandis que l’agence de presse retère citant les sources onusiennes parlent d’au moins 48 civils tués. des chiffres non confirmés par les autorités camerounaises. Mais pour le RDPC, de partir au pouvoir, les arrestations ont eu lieu dans le cadre du maintien de l’ordre pour éviter des pillages et des actes de vandalisme. C’est dans ce contexte que dans une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux et sans dire où il se trouve, Issa Chiroma Bakari qui revendique toujours la victoire lors de l’élection présidentielle du 12 octobre dernier demande aux autorités camerounaises de libérer sans conditions et sous 48 he toutes les personnes arrêtées dans le cadre des manifestations postélectorales. Le candidat du FSNC dénonce ce qu’il appelle un ganéme d’État et des persécutions au facièes. Il menace que sans une libération sous 48 he de toutes les personnes arrêtées, le peuple camerounais se retrouvera en situation, je cite, de légitime défense. Pour l’instant, les autorités camerounaises n’ont pas réagi à cet ultimatum. M.

Au Cameroun, quatre jours après la prestation de serment de Paul Biya. Plusieurs ONG parlent d’une quarantaine de morts et des milliers d’arrestations dans les violences post-électorales. Le candidat Issa Tchiroma Bakary, qui revendique toujours sa victoire, demande la libération des personnes interpellées. Pour le parti au pouvoir, ces arrestations ont eu lieu dans le cadre du maintien de l’ordre. Précisions de Marcel Amoko, correspondant de France 24 à Yaoundé.
#Cameroun #violence #élection

🔔 Abonnez-vous à notre chaîne sur YouTube : https://f24.my/YTfr
🔴 En DIRECT – Suivez FRANCE 24 ici : https://f24.my/YTliveFR

🌍 Retrouvez toute l’actualité internationale sur notre site : https://www.france24.com/fr/
📲 Recevez votre concentré d’information sur WhatsApp : https://f24.my/WAfr
et sur Telegram : https://f24.my/TGfr

Rejoignez-nous sur Facebook : https://f24.my/FBfr
Suivez-nous sur X : https://f24.my/Xfr
Bluesky : https://f24.my/BSfr et Threads : https://f24.my/THfr
Parcourez l’actu en images sur Instagram : https://f24.my/IGfr
Découvrez nos vidéos TikTok : https://f24.my/TKfr

7 comments
  1. France 24
    Je vous invite à vous séparer de votre Correspondant Marcel Amougou.

    Il n’a aucune déontologie !

  2. Ce sont des chiffres officiels. D'abord ils disaient une soixantaine maintenant une quarantaine pourtant il y'a des centaines de morts. Ils tuaient et emportaient les corps. Beaucoup de personnes restent encore disparus. Les familles ne savent pas si leurs enfants disparus sont morts ou emprisonnés. C'est un cauchemar que vivent ces familles. Ce journaliste est payé par le parti au pouvoir pour dire leur vérité. Ne vous fixez pas à ce qu'il dit.

Comments are closed.