Cette annonce intervient alors que les menaces hybrides, telles que les cyberattaques ou les campagnes de désinformation, se multiplient en Belgique. “Aujourd’hui, la lutte pour la sécurité n’est pas seulement menée sur le terrain, mais aussi dans le domaine de l’information”, a souligné M. Francken lors d’une visite officielle à Riga lundi. “Il est crucial que la Belgique puisse compter sur la meilleure expertise, les meilleurs moyens et les meilleurs partenaires pour distinguer les faits de la manipulation et communiquer de manière stratégique. L’adhésion au NATO StratCom COE est une étape logique pour renforcer notre résilience.”
Le Centre d’excellence, accrédité par l’Otan mais qui ne fait pas partie de sa structure de commandement, est opérationnel depuis 2014. Il avait été fondé à l’initiative de plusieurs Etats membres, dont la Lettonie, l’Estonie, l’Allemagne, l’Italie, la Lituanie, la Pologne et le Royaume-Uni. Depuis, neuf pays l’ont intégré et quatre autres ont entamé un processus d’adhésion. La Belgique s’ajoute désormais à cette liste.
Le centre d’expertise fournit des études, des analyses, des formations et des conseils sur la communication stratégique, la gestion de la perception et l’environnement informationnel. Selon le ministre Francken, les récentes incursions de drones dans le ciel belge montrent à quel point les menaces hybrides actuelles sont ciblées et sophistiquées.