La mobilisation regroupe des cercles étudiants (Union Syndicale Étudiante, Jeunes anticapitalistes, Librex, Cercle Féministe de l’ULB, COMAC, entre autres), un syndicat de chercheurs et enseignants (CGSP-ER) ainsi que le collectif de personnel de nettoyage “Balai en Lutte”.
Les grévistes dénoncent des politiques d’austérité “qui cassent les services publics et méprisent les syndicats et l’ensemble des mouvements sociaux”.
“L’Arizona et ses déclinaisons, comme l’Azur (en Fédération Wallonie-Bruxelles), attaquent directement l’enseignement, tant obligatoire que supérieur. Mais leurs mesures touchent aussi le social, le travail, l’immigration… Personne parmi la classe travailleuse n’échappe aux réformes annoncées, donc c’est ensemble que nous devons lutter pour la chute de ce gouvernement”, soulignent-ils.
Parmi les revendications figurent notamment la défense d’une éducation gratuite et accessible, la protection des pensions et du chômage, la réduction collective du temps de travail, la réinternalisation du personnel de nettoyage, la fin de la répression policière et une société centrée “sur les besoins plutôt que le profit”. Le mouvement affiche également sa solidarité internationale contre le génocide, l’impérialisme et le néocolonialisme.
Les organisateurs souhaitent que le campus soit, durant ces trois jours, un “foyer de luttes” et un lieu d’échanges entre différents secteurs, établissements scolaires et vécus. Des formations, conférences, concerts et débats sont prévus sur le campus jusqu’à mercredi.
Suivez la situation en direct:
9 trajets sur 10 supprimés sur le réseau Liège-Verviers du TEC
Le mouvement de grève convoqué par le front commun syndical était particulièrement bien suivi sur le réseau TEC Liège-Verviers: 90% des voyages prévus pour la journée sont supprimés, a indiqué la porte-parole Isabelle Tasset.
Seules 35 des 205 lignes desservant la province de Liège circulaient normalement aux premières heures. À l’inverse, 158 lignes sont totalement à l’arrêt (dont le tram liégeois et ligne BUSWAY 2, qui part des Guillemins pour rejoindre le Botanique via notamment le Sart-Tilman). Sur les 12 lignes restantes, la fréquence est moindre ou des trajets sont supprimés.
“Une évolution défavorable de la situation reste possible”, a prévenu Tasset. Le TEC invite donc ses usagers à consulter l’évolution de la situation sur son site et son application, “régulièrement mis à jour”.
Une paralysie similaire devrait se reproduire mardi et mercredi, le mouvement de grève s’étalant sur trois jours. Le TEC conseille donc aux voyageurs et navetteuses de privilégier une alternative aux transports en commun de lundi à mercredi.
L’ULB en grève jusqu’à mercredi: “Un foyer de luttes”
Plusieurs collectifs d’étudiants et des membres du personnel de l’Université libre de Bruxelles (ULB) ont entamé ce lundi matin un mouvement de grève de trois jours, rejoignant l’appel du front commun syndical. Jusqu’à mercredi, le campus du Solbosch sera bloqué. Des activités politiques et culturelles seront organisées pour fédérer les luttes contre des politiques jugées “austéritaires, racistes, sexistes et répressives”.
La mobilisation regroupe des cercles étudiants (Union Syndicale Étudiante, Jeunes anticapitalistes, Librex, Cercle Féministe de l’ULB, COMAC, entre autres), un syndicat de chercheurs et enseignants (CGSP-ER) ainsi que le collectif de personnel de nettoyage “Balai en Lutte”.
Les grévistes dénoncent des politiques d’austérité “qui cassent les services publics et méprisent les syndicats et l’ensemble des mouvements sociaux”.
“L’Arizona et ses déclinaisons, comme l’Azur (en Fédération Wallonie-Bruxelles), attaquent directement l’enseignement, tant obligatoire que supérieur. Mais leurs mesures touchent aussi le social, le travail, l’immigration… Personne parmi la classe travailleuse n’échappe aux réformes annoncées, donc c’est ensemble que nous devons lutter pour la chute de ce gouvernement”, soulignent-ils.
Parmi les revendications figurent notamment la défense d’une éducation gratuite et accessible, la protection des pensions et du chômage, la réduction collective du temps de travail, la réinternalisation du personnel de nettoyage, la fin de la répression policière et une société centrée “sur les besoins plutôt que le profit”. Le mouvement affiche également sa solidarité internationale contre le génocide, l’impérialisme et le néocolonialisme.
Les organisateurs souhaitent que le campus soit, durant ces trois jours, un “foyer de luttes” et un lieu d’échanges entre différents secteurs, établissements scolaires et vécus. Des formations, conférences, concerts et débats sont prévus sur le campus jusqu’à mercredi.
Situation à Bruxelles
Les métros, trams et bus de la capitale roulent à des fréquences “très réduites” ce lundi matin.
Seules les lignes de métro 1 et 5 étaient desservies aux premières heures. Les trams 4, 7, 8, 10, 82, 92 roulent depuis 05h30 environ, tandis que le 93 circule uniquement entre les arrêts Stade et Parc. Quant aux bus, seul le 71 a pris du service. Toutefois, d’autres lignes devraient s’ajouter “prochainement”, selon la Stib.
Le personnel de la société de transport en commun bruxellois n’est pas obligé d’indiquer à l’avance s’il participe à la grève. Pour cette raison, la Stib avait prévu de privilégier certaines lignes.
Sur le rail dès dimanche
Les chemins de fer ont été les premiers à débrayer dimanche à 22h00 (le point sur les perturbations du rail)
Rappel du contexte
La Belgique sera en partie paralysée début de semaine prochaine en raison d’un appel à une grève de trois jours lancé par le front commun syndical.
Les transports en commun seront à l’arrêt le lundi 24 novembre, tandis que les services publics se croiseront les bras le lendemain. La série se terminera par une grève nationale intersectorielle le mercredi 26.
FGTB, CSC et CGSLB demandent notamment à l’Arizona plus de justice fiscale et un examen des subventions aux entreprises. Ils plaident aussi pour que “chaque salaire soit soumis à des cotisations de sécurité sociale” et continuent à fustiger la réforme des pensions ainsi que celle des statuts dans plusieurs professions.
Les syndicats des cheminots ont annoncé leur intention de débrayer durant les trois jours et ont été rejoints par le syndicat autonome des conducteurs de train (SACT). Les trois sociétés de transport en commun que sont la Stib, le Tec et De Lijn observeront aussi trois jours de grève.Aucun avion ne décollera de Brussels Airport mercredi et certains vols à l’arrivée seront également impactés. La situation sera similaire à l’aéroport de Charleroi, qui n’accueillera aucun vol, ni au départ, ni à l’arrivée.
Les enseignants se joindront aussi à la grève les 25 et 26 novembre, alors que le service public de Wallonie, le ministère de la Communauté française, les administrations locales et provinciales débrayeront pendant les trois jours. Le secteur de la santé devrait également prendre part aux protestations.
La CGSP Police a annoncé qu’elle suivrait le mouvement en déposant un préavis de grève de trois jours. La profession entend ainsi dénoncer les conditions de travail des policiers et le manque de reconnaissance envers eux, notamment en matière de retraite.
Le ramassage des poubelles connaitra des perturbations de lundi à mercredi à la fois à Bruxelles et en Wallonie.
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