Protection des espèces: La COP CITES, enfin une COP efficace! • FRANCE 24

Protection des espèces: La COP CITES, enfin une COP efficace! • FRANCE 24

Et après de semaines de débat, la COP 20 cesses a semble-t-il tenu ses promesses. En tout cas, on note des avancées dans la protection des espèces sauvages. Ça c’est assez rare pour le souligner he comme quoi, il y a de l’espoir he tout de même pour les COPES. Alors cette COPE, elle s’est achevé vendredi dernier. C’était une COPE qui s’est beaucoup penchée sur la protection de la biodiversité marine à l’initiative de l’Union européenne. Elle a ainsi permis de protéger 70 espèces de requins et de rais. Certaines sont désormais totalement interdites de commerce. Le requin océanique par exemple, c’est pas celui-ci, j’avais pas d’image du requin océanique, mais ce qu’on peut noter, c’est que le requin océanique, malheureusement pour lui, il a de très longue euh de très longues nageoires et donc on commerce fait de de ses nageoires et c’est ça qui le menaçait. Plus connu, le requin Bale est désormais aussi entièrement protégé, les R Manta et les R Moba, il y avait urgence parce qu’un tiers des espèces de requins et de rais sont menacés d’extinction. Le Fond international pour la protection des animaux a parlé d’une victoire éclatante à cette cope. Et puis pour les animaux terrestres a noté la création d’un mécanisme de protection des grands singes. Une équipe va être placée sous l’autorité de la sitesse et va avoir pour mission de surveiller les exportations de ces primates. Les Émirats arabes unis qui sont une plateforme de commerce des grands singes seront donc sous étroite surveillance. Il y a tout de même mais un rejet de la protection de toutes les espèces d’anguilles et des concombres de mer. Oui. Alors pour la pour la même raison he les deux espèces, ils sont très consommés les concombres de mer et les anguilles en Asie. Et c’est extrêmement dommage parce que vous le savez les concombres de mer, bon bah ça a l’air de rien mais ils ont un rôle essentiel dans le maintien de la bonne santé du phytoplancton. Cette forêt océanique qui capte le CO2 que nous émettons dans l’atmosphère et qui nous fournit de l’oxygène. Concernant les les anguilles, il y avait 17 espèces à protéger. Mais une seule lettre en réalité depuis 2009, c’est l’anguille européenne. Elle est en danger d’instinction. Les autres espèces le sont moins. Du coup, le Japon qui est un grand consommateur d’anguille a mené une campagne assidue contre cette interdiction généralisé au motif donc que toutes les anguillis ne sont pas menacées. Écoutez, cette proposition va à l’encontre des objectifs de la sitesse. Si elle est adoptée, elle imposera des contraintes à toutes les parties pour des espèces d’anguilles qui sont distinctes et ne sont pas menacées. Il s’agit là d’une régression disproportionnée et excessive qui limite les ressources disponibles pour d’autres espèces véritablement menacées. Alors, le problème de l’anguille, c’est qu’elle ne se reproduit pas en captivité. Donc, si on veut en manger, et bien il faut la pêcher. Il est très difficile de différencier les différentes espèces d’anguilles, surtout lorsqu’elles sont au stade juvénil. On les appelle alors les civelles. Et elles sont mangées aussi sous cette forme. Les anguilles, elles voyagent beaucoup entre leur lieu de reproduction et leur lieu de naissance. Du coup, si on protège pas toutes les espèces, et bien la seule espèce protégée continuera d’être pêchée volontairement ou non. Lauren Jaquet de la fondation 30 millions d’amis a assisté à cette cop sit. elle réagissait à se rejet de la proposition de protection des enquilles. C’est malheureux puisque en fait l’idée n’était pas d’interdire le commerce d’envie mais surtout d’assurer une certaine traçabilité sur les populations qui sont euh prélevées dans le milieu naturel pour être commercialisé sur la scène internationale. Et donc malheureusement, c’est on va dire un encadrement du commerce qui était nécessaire pour la protection de ces populations sauvages qui a été rejeté alors que il aurait permis de s’assurer que c’était un commerce qui était durable, qui ne qui neit pas à la survie d’une espèce. Donc c’est pour ça que je pense que c’est une proposition qui sera retravaillée, qui sera certainement rediscutée prochainement puisque aujourd’hui euh le trafic et le commerce de civil notamment donc ils sont les les anguilles à un stade juvénil est une forte menace pour les populations sauvages. Oui. Est-ce que un nouveau vote pourrait être organisé ? Oui. Alors ce sera dans 3 ans à Panama au plus tôt hein la prochaine COP sitesse. C’est beaucoup moins fréquent les COP Citess que les COP climat et c’est un souci parce que ça vous aura pas échappé. Il y a pas que le commerce qui menace la faune et la flore d’ailleurs puisque la citesse s’intéresse aussi au à la flore. Euh il y a aussi toutes les pollutions, le changement climatique et cetera. Euh et donc si la siè est la COP qui fonctionne mieux le mieux, bah et bien la diplomatie environnementale, elle reste toujours beaucoup trop lente face aux changements environnementaux. Ici la 6e extinction de masse. Je vais laisser aussi le mot de la fin à Lauren Jack. Vois d’ailleurs pour de nombreuses espèces pour lesquelles des protections sont décidées lors des COP. Ce sont des espèces pour lesquelles on a attendu très longtemps et malheureusement on aboutit à un consensus sur une interdiction de commerce international un moment où en fait l’espèce est quasiment en voie d’extinction. Et c’est ce qu’on déplore en fait, c’est que le principe de précaution ne soit souvent pas suffisamment appliqué lors de ces discussions et que on attendre que le commerce international ait réellement un impact fort sur la population sauvage pour enfin décider que le commerce doit être interdit. Voilà, c’est toujours pas gagné mais ça avance. Merci beaucoup.

La COP20 CITES sur la protection des espèces menacées a abouti à la restriction et à l’interdiction de commercialisation de 70 espèces de requins et de raies. En revanche, le Japon a mené avec succès une campagne pour faire rejeter la demande de protection des anguilles et des concombres de mer qui sont largement consommés dans l’archipel. La prochaine COP CITES aura lieu dans 3 ans au Panama.
#Biodiversité #Requins #Anguilles

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