Les aides aux entreprises n’empêchent pas à l’hexagone d’être le troisième pays qui impose le plus les sociétés non financières.
Alors qu’au printemps dernier, un rapport parlementaire a fait état de 211 milliards d’euros d’aides aux entreprises, ces dernières ont protesté et continuent à protester vertement sur les montants. Et rappellent que, malgré tout, elles restent largement plus taxées qu’ailleurs. Alors que cette question de la taxation des entreprises devrait être au cœur de la commission mixte paritaire sur le budget 2026 durant laquelle députés et sénateurs tenteront de s’accorder, la dernière note rédigée par le spécialiste des finances publiques, François Ecalle, peut donner de quoi réfléchir.
Taxation des hauts revenus, petits colis, croisières, retraite… Comment le Sénat a transformé le projet de budget 2026
Sur son site Fipeco, il rappelle que les prélèvements obligatoires – soit les impôts sur la production et sur les bénéfices, auxquels s’ajoutent les cotisations sociales patronales payées par les sociétés non financières- ont augmenté de 0,7 point entre 1979 et 2000 avant de baisser de 4,2 points de 2000 à 2024, grâce à une hausse des aides. Concrètement, ces prélèvements ont atteint 382 milliards d’euros l’année…