Pourparlers sur la guerre en Ukraine à Berlin : l’espoir semble permis • FRANCE 24

Un convoi exceptionnel pour une réunion des plus importantes à Berlin. Après 5 he passés en leur compagnie la veille, Volodimir Zelenski a de nouveau rencontré les envoyés spéciaux américains Steve Witkof et Jarette Kchner ce lundi. Si le président ukrainien fait part d’avancées notoires dans ses négociations de paix, il ne semble pas prêt à céder à une requête de Washington, le retrait des troupes ukrainiennes de la région de Donet, une zone en grande partie occupée par les Russes. Il y a eu suffisamment de discussions concernant les territoires et il me semble que pour l’instant nous avons des positions différentes. Je le dis franchement. Cependant, je pense que mes collègues ont entendu ma positionnelle et je suis très heureux d’avoir pu leur en faire part personnellement, mais tout le monde est prêt à travailler de manière productive. Volodimir Zelenski est prêt à faire quelques concessions comme l’abandon de son projet d’adhésion à l’OTAN. En échange, il réclame des garanties de sécurité pour son pays et l’Europe est prête à lui en fournir. Les 27 ont proposé de diriger une force multinationale en Ukraine, mais aussi de soutenir de manière durable l’armée ukrainienne limitée à 800000 soldats. D’après le chancelier allemand, Washington aurait également proposé des garanties de sécurité remarquable pour Kiev. Ces derniers jours, nous avons été témoins d’un élan diplomatique significatif. peut-être le plus important depuis le début de la guerre. Nous avons maintenant une chance pour un véritable processus de paix pour l’Ukraine. Ce plan est encore petit, mais l’opportunité est réelle. Une opportunité qui dépendra également de Moscou. Le Kremelin a aussi ses exigences. Il refuse que l’Ukraine rejoigne l’OTAN. En revanche, il pourrait accepter son adhésion à l’Union européenne.

Une réunion des plus importantes a eu lieu mardi à Berlin entre les émissaires américains et le président ukrainien. Le chancelier allemand Friedrich Merz a jugé qu’un cessez-le-feu avant Noël était possible, et ne dépendait “plus que de la Russie”. Volodymyr Zelensky a évoqué des “progrès” et dit être capable de faire des concessions comme l’abandon de la demande d’adhésion à l’Otan. De leur côté, les Européens ont avancé la proposition d’une force multinationale.
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20 comments

  1. Zelinski n'a pas de carte en mains. Le perdant ne peut pas exiger comment la guerre doit finir. C'est plutôt le gagnant, la Russie qui peut imposer sa volonté. L'Ukraine comprendra mais tardivement. Boris jhonson est passé où ? Sans lui L'Ukraine allait avoir moins de problèmes 😂😂😂.

  3. La paix est préférable, d'autant plus que macron ne restera pas président grâce à l'article 16 qui prévoit de garder le président actuel en temps de guerre…

  6. C'est plutôt les garantis de securité de la Russie qui donneront la paix,..mais les europeens continuent de passer à côté de la verité en pensant que la Russie va accepter la presence en Ukraine des soldats de l'otan sous forme de coalition de volontaires….c'est de n'importe quoi

  11. Décidément, les "européens" se croient importants, tandis qu'ils ne sont rien . Mais ils paradent! Pitoyables… Et cet allemand, il pourrait apprendre l'anglais au lieu de baragouiner dans sa langue que personne ne comprend!

  18. Ceux qui rêvent de paix ne comprennent rien ou font semblant ; il n’y aura jamais de paix tant que l’assassin Poutine sera en vie. Sa vie dépend de la guerre ; si elle cesse, il mourra. Mais nous savons que sa vie compte plus pour lui que celle du million de ses compatriotes qu’il a tués, alors il cotinuera a tuer, il n’y aura jamais de paix.

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