Je me souviens un jour avoir accompagné mon grand-père la nuit pour livrer des bottes de foins à un agriculteur. Le type était perdu au fin fond de la campagne, il vivait littéralement dans une chaumière dans les bois.
Quand je suis descendu du camion, j’ai pu voir le ciel étoilé sans *aucune* forme de pollution lumineuse pour la première fois (alors que je vivais encore à Lyon à l’époque). Voir des milliers d’étoiles sans difficulté au même moment, pouvoir distinguer clairement la Voie Lactée, repérer des satellites et des étoiles filantes à la pelle… Il y a eu un tilt dans ma tête à ce moment-là, et je nourris depuis une admiration profonde pour l’espace et l’astronomie. J’ai encore l’image gravé dans ma tête alors que j’écris ce commentaire, bien des années après.
C’est un tel point que quand je retourne en ville, l’un des trucs qui me fout le plus le cafard est de ne pas pouvoir voir les étoiles la nuit (en plus de tout les merdes qu’on retrouve en ville).
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Je me souviens un jour avoir accompagné mon grand-père la nuit pour livrer des bottes de foins à un agriculteur. Le type était perdu au fin fond de la campagne, il vivait littéralement dans une chaumière dans les bois.
Quand je suis descendu du camion, j’ai pu voir le ciel étoilé sans *aucune* forme de pollution lumineuse pour la première fois (alors que je vivais encore à Lyon à l’époque). Voir des milliers d’étoiles sans difficulté au même moment, pouvoir distinguer clairement la Voie Lactée, repérer des satellites et des étoiles filantes à la pelle… Il y a eu un tilt dans ma tête à ce moment-là, et je nourris depuis une admiration profonde pour l’espace et l’astronomie. J’ai encore l’image gravé dans ma tête alors que j’écris ce commentaire, bien des années après.
C’est un tel point que quand je retourne en ville, l’un des trucs qui me fout le plus le cafard est de ne pas pouvoir voir les étoiles la nuit (en plus de tout les merdes qu’on retrouve en ville).