Avec l’arrivée du printemps, il n’est pas rare de retrouver des oisillons au sol. Ce mardi matin, sur le chemin de l’école, les enfants et leurs parents ont eu la belle surprise de rencontrer un drôle de poussin rapace nocturne perché sur le pressoir du parking de l’avenue des Poilus.
« On dirait Hedwige dans Harry Potter! », sourient Lou et son frère Simon. Et à chacun d’émettre une hypothèse: Petit-Duc? Moyen-Duc? Grand-Duc? Chouette-hulotte? Renseignement pris auprès de Raynald Jaubert, chef de service départemental de l’Office français de la biodiversité: « C’est le cycle naturel de l’évolution de l’espèce. Les oisillons quittent le nid et les adultes les nourrissent au sol. S’ils se retrouvent dans un espace dangereux pour eux, il faut essayer de trouver une zone sécurisée juste à côté afin d’éviter la rencontre avec un chien ou un chat. Il suffit de le mettre en hauteur dans un arbre, par exemple ». À la suite d’une manipulation délicate des agents de la police rurale, le chat-huant (autre nom de la chouette hulotte) s’est retrouvé bien installé à la fourche de grosses branches des grands arbres du village. Et d’attendre sagement les parents, le soir venu.