Huit jours après son investiture, Friedrich Merz a prononcé, ce mercredi 14 mai, sa première déclaration de politique générale en mettant l’accent sur la politique étrangère. Le nouveau chancelier allemand a notamment parlé de la menace russe et de la nécessité de réarmer l’Allemagne.

Friedrich Merz a parlé près d’une heure face aux parlementaires, et la majeure partie de son discours a été consacrée à la politique étrangère, rapporte notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut. Le nouveau chancelier a insisté notamment sur la nécessité de renforcer l’Europe qui « attend » l’Allemagne, en évoquant des initiatives franco-allemandes et en soulignant le « nouveau départ » dans les relations entre Berlin et Paris.

Friedrich Merz a, sans surprise, affiché un soutien résolu à l’Ukraine, en guerre avec la Russie depuis plus de trois ans et le début de l’invasion de son territoire. Une paix est nécessaire, mais celle-ci ne doit pas être « dictée à l’Ukraine contre sa volonté ». Le successeur d’Olaf Scholz à la chancellerie a également prévenu : Moscou ne se contentera pas d’une victoire sur Kiev ou de l’annexion d’une partie du pays. Face à la menace russe et au désengagement américain, l’Allemagne doit se réarmer.

« L’Allemagne peut redevenir une locomotive »

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