Dans un communiqué, ce mercredi 14 mai, la magistrate évoque une nouvelle étape procédurale. “Le parquet de Gap se dessaisit ce jour pour le parquet du pôle criminel de Grenoble, écrit-elle. Les investigations se poursuivront sous sa direction”. Au sein des cours d’appel de France, toutes les juridictions ne disposent pas d’un tel pôle : c’est notamment le cas de Gap.
Un décès dû à un traumatisme crânien massif
Au lendemain de la découverte du corps, la procureure de la République précisait que “toutes les hypothèses” étaient “envisagées”. Marion Lozac’hmeur précisait aussi que “l’intervention d’un tiers à ce stade” était “privilégiée”.
L’autopsie d’Anis Ghennam avait confirmé “le décès d’origine traumatique”. Et plus précisément “un traumatisme crânien massif”. La victime était par ailleurs mise en cause dans une affaire de trafic de stupéfiants, qui devait être jugée en juin prochain devant le tribunal correctionnel de Gap. Un dossier volumineux, où les batailles procédurales ont été nombreuses, lié à la découverte de stupéfiants à son domicile puis la saisie de 80 kilos de drogue dans un garage familial.