Publié le 10 mai 2025 à 13:05. / Modifié le 10 mai 2025 à 16:36.

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Ce printemps, traverser d’un bout à l’autre Lausanne fait réaliser l’ampleur des travaux routiers dans la capitale vaudoise, mais aussi la présence de plus en plus marquée de briques sur ses nouveaux bâtiments. Des Plaines-du-Loup à Crissier en passant par Malley-Gare, nombreuses sont les façades qui les affichent dans des teintes de gris, de sable ou d’ocre. Et c’est aussi le cas ailleurs en Suisse romande. «Depuis que nous avons construit le Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne, la demande a fortement augmenté un peu partout sur l’Arc lémanique», confirme Bruno Wittwer, à la tête de l’entreprise de maçonnerie Qualibuild, basée à Crassier, dont le dernier mandat en date concerne le bâtiment de la future piscine de Carouge. Il collabore régulièrement avec le bureau genevois Frey Architectes, reconnu pour l’usage de ce matériau sur des villas contemporaines depuis une vingtaine d’années.

«C’est devenu notre marque de fabrique. A l’époque, il n’y avait que trois ou quatre modèles de briques, mais le choix ne cesse de s’agrandir, avec une quantité de teintes incroyables, du blanc au brun foncé en passant par le rouge et aussi diverses manières de les intégrer. La brique permet une grande créativité également dans la pose: on peut faire des moucharabiehs [des cloisons ajourées typiquement orientales, ndlr], traiter les angles différemment, voire les mettre à la verticale», détaille-t-il.

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