Pour Thomas (le prénom a été changé), ce devait être « le match d’une vie », « le seul match » qu’il ne pouvait pas, qu’il ne devait pas rater. « Et je n’y serai pas », peste-t-il ce mercredi midi à l’évocation la finale de Ligue des champions le 31 mai. Joint par téléphone, cet abonné de la tribune Auteuil du Parc des Princes depuis 2006, qui a vécu ses premières émotions de supporter parisien au début des années 1990, reste « dévasté ». « Je n’ai pas dormi de la nuit, je suis dégoûté, effondré », souffle-t-il, particulièrement peiné.
Pourtant, le quadragénaire n’était « pas inquiet » quand il a pris connaissance des modalités d’obtention des 18 000 places réservées aux supporters du Paris Saint-Germain. « Je savais que je ne serais pas retenu dans la vague 1, car j’ai eu davantage de contraintes cette année liées au travail et je n’ai pas eu aller au Parc à plusieurs reprises », explique-t-il. Pour lui, ce serait la « vague 2 » ce mardi 13 mai. Levé à l’aube et arrivé à son travail dès 7h30 afin de se rendre efficace sur les premières heures de sa journée, il trépignait alors d’impatience à l’idée de recevoir le mail comportant ce fameux code pour décrocher son sésame sur la plate-forme de l’UEFA.