Ce jeudi 15 mai 2025 marque un événement pour les fans de séries
françaises. TF1 lance
la cinquième saison de HPI
, portée par Audrey Fleurot dans le
rôle de Morgane Alvaro. Véritable phénomène télévisuel,
HPI a battu des records d’audience avec plus de 9 millions
de téléspectateurs par épisode. Cette dernière saison s’annonce
riche en rebondissements.

En effet, Morgane et Karadec (Mehdi Nebbou), désormais parents
d’un petit Léo, doivent jongler entre vie de famille et
enquêtes.
Ils se retrouvent dans des situations toujours
aussi décalées et une cohabitation électrique. Le retour de
personnages emblématiques, comme le père de Morgane, promet aussi
de belles surprises. Si cette saison clôt un chapitre, la
production laisse entendre qu’une suite n’est pas totalement
exclue. Mais rien ne se fera sans Audrey Fleurot, devenue
incontournable pour la série.

Audrey Fleurot a longtemps souffert de son image

Derrière le succès et la popularité, Audrey Fleurot mène une vie
professionnelle intense. Elle multiplie les projets professionnels
depuis quelques années. Sa vie est marquée par un rythme effréné.
Audrey Fleurot n’a pas toujours eu l’assurance qui la caractérise
aujourd’hui. Plus jeune, elle confiait s’être sentie complexée, se
trouvant « grosse, pas très jolie » et
ayant « perdu du temps à ne pas (s)’aimer ».

Cette période difficile a forgé son caractère. Cela l’a poussée
à cultiver une forme d’autodérision et d’originalité, notamment à
travers ses choix capillaires et vestimentaires. « Quand j’ai
compris que je ne pourrais pas me fondre dans le décor, j’ai décidé
d’en faire un étendard », a-t-elle déclaré. Cette résilience
transparaît dans son engagement professionnel et
sa capacité à assumer une vie à la fois passionnante et
exigeante.

L »actrice se confie sur les frustrations liées à son
métier

Dans une interview accordée à Télé-Loisirs, l’actrice
de 47 ans s’est livrée sur son quotidien plutôt stressant. Elle a
évoqué sans filtre les frustrations liées à son absence auprès de
sa famille et de ses amis : « Je vis des moments très
forts sur les plateaux
, mais cela se fait au détriment de
ma vie privée », a-t-elle expliqué. Son compagnon, le
réalisateur Djibril Glissant, joue un rôle clé dans l’équilibre
familial.

Il gère le quotidien en son absence, tandis que
leur fils Lou s’adapte à ce mode de vie
. Audrey Fleurot a
d’ailleurs souligné l’injustice d’être systématiquement interrogée
sur sa gestion de la vie de famille en tant que
femme, là où la question est rarement posée aux hommes. Loin de
l’image glamour que l’on pourrait associer à sa carrière, Audrey
Fleurot a toutefois insisté sur les sacrifices que demande son
métier.

Audrey Fleurot : « J’ai une existence
très austère »

La comédienne mène une vie qu’elle qualifie même « d’austère »
: « Je suis une femme heureuse, mais j’ai une existence à la fois
très pleine et très austère, avec pas mal de
frustrations. Vis-à-vis de ma famille, bien sûr, mais aussi de mes
amis », a-t-elle confié. Son emploi du temps est dicté par les
tournages : « Quand je tourne HPI, je pars le matin à 6 heures
et je rentre le soir à 22 heures, avec le texte du lendemain à
apprendre », a-t-elle ajouté. Ce rythme soutenu laisse peu de
place à la vie sociale et familiale, une réalité qu’elle assume
avec lucidité.

Audrey Fleurot a même comparé
la préparation physique nécessaire
à celle « des sportifs de
haut niveau » : « Je dois me maintenir en forme, ne pas
faire la fête… Et, en même temps, je n’ai jamais osé rêver ce qui
m’arrive aujourd’hui. Les tournages, c’est la vie en plus intense,
donc je m’y retrouve », a-t-elle conclu. Cette discipline,
imposée par la nécessité d’être performante à l’écran, explique en
partie la frustration ressentie par l’actrice, qui
aimerait consacrer plus de temps à ses proches.