DÉCRYPTAGE – Alors que Donald Trump remet en cause l’article 5 et défend Vladimir Poutine, les pays européens cherchent à sauver l’Alliance, avec ou sans leur grand allié.
Avec ses allures de vaisseau spatial à la Star Wars, le siège de l’Otan, au nord de Bruxelles, à une encablure de l’aéroport Zaventem, est plongé sous une chape de plomb. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, il y règne une étrange atmosphère de sidération et de méfiance. Les Alliés pensaient avoir appris à canaliser l’aversion du président américain pour l’Alliance atlantique durant son premier mandat. Cette fois, ils sont sous le choc d’un sentiment de trahison. Voir le président du pays le plus important du club menacer quasi quotidiennement ses alliés – le Danemark, le Canada… – plutôt que ses ennemis défie le logiciel de l’organisation, fondée sur la solidarité.
L’entendre défendre les positions de Vladimir Poutine, quand la raison d’être de l’Otan est de lutter contre la menace russe, interroge son existence même. Et lire les commentaires du secrétaire à la Défense Pete Hegseth sur une Europe « profiteuse » et « pathétique » dans les fuites d’une conversation…
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