En attendant d’être mieux assis à Strasbourg (pas avant fin 2033 d’après le calendrier prévisionnel de la rénovation annoncée du théâtre de la place Broglie, dans lequel les jours de la salle à l’italienne sont comptés ) et avec toujours de très bonnes conditions à Mulhouse ou à Colmar, le public de l’Opéra national du Rhin peut se réjouir de la saison à venir.

La présentation de la programmation à venir est l’occasion de faire un premier bilan de celle qui s’achève : le taux de remplissage, à ce stade, est de 92 %, un bon chiffre qui parle de lui-même. Pour ce qui est du bilan financier, l’OnR termine avec un déficit contenu de 400 000 euros (pour un budget de fonctionnement en légère hausse de 24,8 millions d’euros). Un point de satisfaction: la part de recettes propres, 5,2 millions d’euros, est en franche augmentation. Enfin – sa contribution n’est pas la plus importante – la CEA a annoncé qu’elle retirait sa subvention à l’OnR. Elle va en revanche participer au financement des travaux.

Alain Perroux, directeur général en partance pour le Grand Théâtre de Genève, signe sa dernière saison strasbourgeoise.

On y trouve parmi les nouvelles productions, Otello de Verdi, avec à la direction musicale l’Italienne Speranza Scappucci, une nouvelle création d’une œuvre de Korngold, Le Miracle d’Héliane,  ou encore le retour d’Olivier Py avec Le Roi d’Ys d’Édouard Lalo, Les Noces de Figaro de Mozart, dirigé par Corinna Niemeyer, mis en scène par Mathilda du Tillieul McNicol, ou encore, pour conclure (en folie) une comédie musicale, Follies , de Stephen Sondheim et James Goldman, avec la soprano Natalie Dessay qui faisait étape à Strasbourg le 24 avril dernier pour sa tournée d’adieu.

Retrouvez notre sélection sur www.dna.fr. Ouverture des abonnements le 15 mai, billetterie à l’unité le 2 septembre  : operanationaldurhin.eu