Un de mes meilleurs résultats en flag-to-flag !

Maverick Viñales n’était pas le premier pilote KTM à l’arrivée du GP de France et il venait de vivre une course éprouvante avec une monte pneumatique ayant compliqué la vie de bien des pilotes, et pourtant il était ravi. Très enthousiaste par ce qu’il a réussi à livrer au guidon de la RC16 dans des conditions d’une extrême difficulté, l’Espagnol a le sentiment de ne jamais avoir été aussi bon dans un tel exercice.

« La course a été assez incroyable, c’était un spectacle fantastique ! », a-t-il commenté à chaud auprès du site officiel du MotoGP. Et le pilote Tech3 de décrire, les yeux brillants, la manière dont il est entré dans ce Grand Prix, en pneus slicks : « Je me sentais vraiment bien avec les pneus tendres sur le sec, je poussais fort. Malheureusement, il a fallu faire deux long-laps, mais avant ça je me battais pour le podium et j’avais de grandes chances de prendre l’une des premières places. »

Déjà cinquième au moment de passer par les stands pour changer de moto, Viñales a réussi à remonter à ce rang au classement final. Entre-temps, il avait dû gérer une moto qui, en conditions full wet, lui a transmis de bonnes sensations, mais un pneu arrière medium l’ayant poussé à beaucoup patiner, comme Pedro Acosta.

« Quand on est passés aux pneus pluie et qu’on a changé de moto, je ne sais pas pourquoi mais j’ai eu beaucoup de soucis, en particulier dans la ligne droite principale. Le pneu n’arrêtait pas de patiner et je n’avais jamais la motricité pour avancer », a décrit le pilote Tech3.

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« C’était une nouvelle expérience, et j’ai eu le sentiment que la moto fonctionnait bien. C’est juste que je n’ai pas d’explication sur le fait que je n’avais pas du tout de motricité en ligne droite. C’était complètement étrange. Avec la moto sur l’angle, j’avais une bonne traction à la sortie des virages, mais dès qu’elle était droite, elle n’arrêtait pas de patiner jusqu’au sixième rapport et je n’avais pas de motricité. Là-dessus, je perdais peut-être deux secondes au tour dans les deux lignes droites. C’était dingue ! »

« Il faut que les gars comprennent, ou peut-être que j’ai besoin de plus d’expérience sur la moto pour voir ce que je peux faire, mais il est certain qu’il faut qu’on s’améliore sur ce point. Par contre, pour ce qui était juste du pilotage, la moto était très sympa, et y compris sur le mouillé. »

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Heureux de sa stratégie, Maverick Viñales s’est surtout dit très encouragé par les sensations que sa moto lui a transmises dans les premiers tours, lorsqu’il roulait en pneus slicks sur un bitume qui se mouillait peu à peu.

« Un de mes meilleurs résultats dans une course flag-to-flag ! Je suis plus que content », a-t-il résumé. « C’est mon meilleur résultat depuis bien longtemps dans un flag-to-flag. Je me souviens juste d’une fois où j’avais fait deuxième à Brno mais on n’avait fait qu’un tour avec les pneus pluie avant de revenir au sec, alors j’avais été très rapide sur le sec et je n’avais pas arrêté de dépasser des pilotes ! »

« Mais pour moi, c’est mon meilleur résultat dans une course flag-to-flag et je suis content parce qu’on a pris la bonne décision et j’ai été rapide dans les deux [conditions]. Certes, j’aurais pu être plus rapide sur le mouillé parce que j’ai lâché beaucoup de temps dans la ligne droite principale, mais sur le sec avec des gouttes de pluie, j’étais le plus rapide que j’ai pu être depuis longtemps, alors je suis content. »

« C’est la course dont on a besoin, pour bâtir là-dessus et être solides. On a fait deuxième au Qatar [avant la pénalité, ndlr], puis quatrième, cinquième : c’est de ça qu’on a besoin. Et je le redis, je suis content des tours que j’ai faits sur le sec parce qu’on était très forts. »

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