Les délégations russe et ukrainienne doivent engager des pourparlers pour la première fois depuis le printemps 2022, ce jeudi soir ou vendredi, en Turquie.

Ce n’est pas – pas encore ? – la rencontre au sommet que Recep Tayyip Erdogan espérait accueillir. Le chef de l’État turc le dit depuis trois ans : les rives du Bosphore peuvent réunir, à tout moment, ses homologues ukrainien et russe, dès que les deux hommes accepteront de s’asseoir à la même table turque.

Ce jeudi, seul Volodymyr Zelensky avait fait le voyage, atterrissant à Ankara pour rencontrer Tayyip Erdogan et mettant Vladimir Poutine au défi de le retrouver à Istanbul. Le dirigeant russe n’est pas venu, ni même son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Vladimir Poutine a dépêché son conseiller Vladimir Medinski, son vice-ministre des Affaires étrangères Mikhaïl Galouzine et son vice-ministre de la Défense Alexandre Fomine. La délégation ukrainienne est menée par le ministre de la Défense, Roustem Oumerov, accompagné de responsables militaires et du renseignement.

Discuter d’un cessez-le-feu

Volodymyr Zelensky n’a confirmé la participation de son pays à ces négociations directes et la composition…

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Le Figaro

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