Tours – Poitiers
Après deux saisons à porter les couleurs de l’Alterna Stade Poitevin, Brett Walsh (31 ans) va disputer ce samedi à Tours, en finale retour, son dernier match sous les couleurs poitevines. Une étape importante que le passeur canadien espère conclure en beauté avec une formation ayant réalisé des miracles sous la direction de Dan Lewis.
Que vous a-t-il manqué samedi dernier pour l’emporter face à Tours ?
« Probablement de régularité car nous avons joué deux sets très bien, le deuxième et le troisième. Mais ils ont fait la différence à la fin de celui-ci. Derrière, on n’a pas réussi à retrouver le même niveau et Tours a su faire la différence en ayant pris de la confiance. »
Que faudra-t-il faire pour aller chercher un succès à Grenon au retour ?
« On va juste y aller avec de la confiance et l’envie de jouer ensemble. Quoi qu’il arrive, ce sera important de rester solides et solidaires en jouant jusqu’au dernier point. Si on reste ensemble mentalement, on aura une bonne opportunité de remporter le dernier point. »
« Il faut se dire que c’est juste un nouveau match »
Vous avez l’expérience de ce genre de matchs puisque vous avez déjà été sacré champion en Belgique où vous avez également remporté des coupes, tout comme en Grèce. Y a-t-il une manière différente d’aborder ce genre d’événement ?
« C’est bien sûr un moment spécial mais il faut se dire que c’est juste un nouveau match. Avec l’expérience, ça devient plus clair. C’est vrai qu’il est très difficile de se mettre dans cet état d’esprit puisqu’il s’agit de la rencontre que les équipes ont envie de disputer durant toute l’année. Ce sont de bonnes émotions cependant, c’est très excitant. »
Il y a quelques mois, peu de gens voyaient l’Alterna Stade Poitevin arriver en finale. Qu’est-ce qui vous a permis d’y parvenir ?
« Beaucoup de choses. On a fait un parcours particulier et cela nous a finalement aidés car nous avons dû affronter beaucoup de situations différentes. Même s’il y a eu des changements, la majorité du groupe est restée la même. On a beaucoup appris pendant la saison, on a vécu des moments difficiles ensemble. Cela nous a permis de devenir plus forts. »
L’arrivée de Nik Mujanovic a aussi changé les choses. Celui-ci ne cesse de mettre en avant votre relation puisqu’en tant que passeur vous le trouvez facilement alors que vous avez eu peu de temps pour vous régler ensemble. Comment l’expliquez-vous ?
« Parfois, il arrive que les connexions se fassent rapidement. On s’est trouvé assez rapidement mais c’est un joueur très fort, il n’y a donc pas besoin de faire grand-chose pour le mettre dans une bonne situation. Il s’adapte facilement, je me dis que j’ai de la chance de jouer avec lui. »
Vous avez beaucoup d’options à votre disposition, à l’image, par exemple, d’éléments comme Thibaut Thoral ou Thomas Pujol. Est-ce confortable pour vous ?
« C’est vrai mais c’était aussi le cas en début de saison. Nous avons un groupe avec de la profondeur, ce qui nous permet d’avoir des solutions selon le déroulement des matchs. C’est un plaisir pour un passeur d’avoir beaucoup de choix comme cela. »
Que ressentez-vous à l’idée que, samedi, vous allez disputer votre dernier match sous les couleurs de Poitiers ?
« Je suis à la fois concentré sur le match mais j’ai aussi envie de profiter des derniers moments à Poitiers. Cela aura été deux années spéciales pour moi. J’ai beaucoup de bons souvenirs, notamment de matchs à Lawson-Body avec cette ambiance unique. Je pense aux supporters qui ont toujours été là à nous soutenir, on a souvent partagé des moments avec eux après les matchs. Je vais conserver cela en tête pendant longtemps. Tout cela me donne la force de jouer encore plus pour le club et tous les gens qui nous soutiennent. J’aimerais vraiment ramener le titre pour eux. Ce serait la cerise sur le gâteau de ces deux années. »
Samedi à 20 h, salle Robert-Grenon (Tours).