Lundi 12 mai, 2025, aux alentours de 17 h, un CPE avait été roué de coups par des adolescents à la sortie du lycée Henri Poincaré, en plein centre-ville de Nancy (Meurthe-et-Moselle). Soupçonnés d’être les auteurs de ces violences, trois mineurs ont été placés en garde à vue, a appris l’AFP jeudi 15 mai auprès du procureur de la République de Nancy, François Capin-Dulhoste.

L’un est âgé de 14 ans, les deux autres de 15 ans, tous n’ont pas d’antécédents. Ils ont été déférés mercredi au tribunal judiciaire « où ils ont été présentés à un juge des enfants, en vue d’une audience de culpabilité fixée au 23 septembre prochain », a précisé à l’AFP François Capin-Dulhoste.

« À titre de mesures provisoires, le parquet a demandé le prononcé d’une mesure éducative préjudicielle (module insertion et réparation), des interdictions de contacts avec la victime et les co-auteurs, de paraître sur le lieu de commission de l’infraction ainsi que l’obligation de respecter un couvre-feu », a détaillé le magistrat.

Une ITT de trois jours

Selon L ’Est Républicain , le CPE du lycée Henri-Poincaré, situé au centre-ville de Nancy, avait séparé deux jeunes filles qui se battaient dans l’établissement, dans la journée de lundi. « Se sachant convoquée par le CPE pour un entretien avec la victime, la lycéenne a demandé à des adolescents, non scolarisés dans l’établissement, de se placer à la sortie du lycée », indique la police.

Le CPE aurait ensuite raccompagné l’une des deux jeunes filles concernées à l’extérieur du lycée, après les cours. C’est à ce moment que les trois mineurs, pas scolarisés dans l’établissement, auraient frappé l’homme, le faisant chuter à terre, tout en continuant de lui donner des coups de pied et de poing. Le CPE s’est vu remettre une incapacité totale de travail (ITT) de trois jours.