Avec l’ambition revendiquée de soutenir le tissu musical régional, améliorer la mise en réseau des acteurs de la filière et leur représentativité, faciliter la mise en place de pratiques respectueuses de l’environnement et échanger sur les difficultés rencontrées dans le secteur, la troisième édition de Strasbourg Music Week se dresse comme véritable passerelle entre les scènes musicales européennes.

Vingt-deux artistes

Transfrontalier, le festival mettra cette année en lumière vingt-deux artistes de France, de Belgique, du Luxembourg, d’Allemagne et de Suisse, dont Dews Pegahorn et sa dark shoegaze new wave allemande, Dévore et son goût de dance punk à la française, Dance Divine, l’acid trance techno made in Luxembourg ou la létonne Elizabete Balčus à l’univers psychédélique, qui sera avec Bandit Voyage, pop alternative venue de Suisse et Benni, folk lofi belge, à l’affiche de la première soirée, la carte blanche à Eurovision Alternative, version décalée et audacieuse du célèbre concours européen.

Balades citadines et musicales

Temps fort de l’édition, la rencontre croisée entre Barbara Carlotti, écrivaine et compositrice, collaboratrice de Philippe Katerine , Dominique A, Juliette Armanet ou Izia, et Rodolphe Burger , fondateur du groupe Kat Onoma, guitariste, chanteur et complice de Rachid Taha , Alain Bashung , Jacques Higelin ou Erik Truffaz. Les deux artistes y retracent leurs parcours respectifs et décortiquent les moments décisifs de leur carrière dans l’espoir d’offrir des pistes aux musiciens débutants.

À l’affiche également, les incontournables soundwalks, expérience immersive unique organisée à travers Strasbourg dans des lieux insolites tenus secrets jusqu’au départ le 27 et 29 mai. Ces balades citadines et musicales jalonnent le festival avec des points d’arrêt pour redécouvrir la ville à travers la performance de trois artistes en trois lieux pour chaque soundwalk.

Village professionnel

Au programme, les Suisses Alice (folklore du futur) et Mel D (indie-folk witchcraft), puis l’Allemand Quicche (chamber pop electronica) le 27 mai, et un line-up 100 % français le 29 mai avec Albert Jung (pop folk poétique), Ippon (dark erotico disco), Jaguare Affaire (indie pop) et Rodolphe Burger (indie rock).

Enfin, le festival inaugure également le premier village professionnel ouvert au public dans la Salle des colonnes à la Fabrique de théâtre avec stands et rencontres.

Du 26 au 29 mai à la Grenze et au Molodoï (concerts) ; Espace K et Salle des colonnes/Fabrique de Théâtre (rencontres et convention professionnelle). Lieux secrets pour les soundwalks. Tarifs de 5 € à 15 €. Renseignements https://strasbourgmusicweek.eu