Le président ukrainien a estimé jeudi que la Russie ne prenait pas « au sérieux » les pourparlers de paix directs organisés à Istanbul. Donald Trump et son secrétaire d’État Marco Rubio se sont également montrés sceptiques. Le principal négociateur russe a déclaré qu’il attendrait malgré tout la délégation ukrainienne vendredi à partir de 10 heures.
Le scepticisme règne en Turquie. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a envoyé jeudi 15 mai une délégation à Istanbul pour des discussions de paix avec des représentants russes, a accusé Moscou de ne pas prendre « au sérieux » ces pourparlers.
À l’instar de Donald Trump, selon qui, comme il l’a clamé le même jour, « rien ne se passera (…) tant que (Vladimir Poutine) et moi ne serons pas ensemble ».
Et de son secrétaire d’État Marco Rubio, qui a lancé, quelques heures plus tard : « Je vais être franc, je ne pense pas que nous ayons de grandes attentes quant à ce qui se passera demain », reconnaissant que la représentation russe n’est « pas au niveau que nous espérions ».
Le principal négociateur russe à Istanbul, Vladimir Medinsky, a déclaré qu’il attendrait la délégation ukrainienne vendredi à partir de 10 heures.
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