© S.A - Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, accompagné de la présidente de la Métropole AMP, Martine Vassal, a pu découvrir les nouvelles rames de métro Neomma.

© S.A – Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, accompagné de la présidente de la Métropole AMP, Martine Vassal, a pu découvrir les nouvelles rames de métro Neomma.

Après Zazie dans le métro, place à Philippe Tabarot et Martine Vassal dans le métro marseillais. Le ministre des Transports, accompagné de la présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence et du Département des Bouches-du-Rhône, a pu visiter ce jeudi 15 mai en avant-première les nouvelles rames de métro Neomma. Présent dans le cadre des Assises du financement et de l’aménagement durable, de la Fédération régionale des Travaux publics, il a réalisé un état des lieux sur l’avancée des travaux. Enthousiasme garanti.

© S.A – Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, était accompagné de Martine Vassal, présidente de la Métropole AMP et de Catherine Pila, présidente de la RTM pour découvrir les nouvelles rames de métro Neomma.  Nouvelles rames de métro Neomma : un projet du plan Marseille en Grand

Il est 21 heures passés lorsque la délégation ministérielle, accompagnée des équipes de la Métropole et de la RTM, décide de prendre le métro. Escortée par des forces de l’ordre, celle-ci provoque la stupéfaction des Marseillais. Peu de personnes peuvent se vanter d’avoir voyagé dans le même wagon qu’un ministre, qu’une présidente de Métropole, qu’un préfet de région ou encore des maires de secteur, de Castellane à la Rose.

Une fois arrivé, Philippe Tabarot découvre pleinement le projet, bien qu’il ne soit pas surpris par l’avancée des travaux.

Ce n’est pas une surprise. Je sais que lorsque Martine Vassal prend les dossiers en main ce sont souvent des réussites. On ne peut que se réjouir », lance-t-il.

Mais Philippe Tabarot n’oublie pas de rappeler le rôle de l’État, car les nouvelles rames de métro Neomma sont un projet du plan Marseille en Grand. « Je suis venu réaffirmer ô combien l’État est au rendez-vous de ce beau projet », nous dit-il. Le projet global représente un coût de 580 M€ hors taxes, sous maîtrise d’ouvrage et un financement de la Métropole Aix-Marseille-Provence, en partenariat avec :

  • L’État à hauteur de 11,7 M€
  • Le Département des Bouches-du-Rhône avec une subvention de 82,2 M€ pour études et fabrication 1ère phase de trois rames
  • La RTM avec le financement des façades de quai à hauteur de 63M €

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C’est surtout un travail d’équipe. Enfin Marseille va retrouver sa place en termes de mobilité à travers les actions menées par les élus locaux que nous soutenons », argue Philippe Tabarot.

Nouvelles rames de métro Neomma : quand seront-elles sur les rails ?

La fierté se lit aussi et surtout sur le visage de Martine Vassal qui ne tarit pas d’éloges pour évoquer Neomma. « Ce nouveau métro il est magnifique, c’est vraiment exceptionnel », commence-t-elle au sein de la rame. « Dans la mesure où il est entier, il va être climatisé, automatisé, il y a à l’intérieur déjà de la 4G, il y aura en plus des caméras de vidéosurveillance, c’est vraiment le métro du XXIe siècle », poursuit-elle.

Malgré autant de louanges, les Marseillais ne peuvent toujours pas profiter de ces nouvelles rames. Cependant, ils doivent faire face à la fermeture du métro la nuit depuis le 23 octobre 2023, avec des bus de substitution en guise de consolation. Néanmoins, Catherine Pila, présidente de la RTM, est catégorique : « Il n’y a aucune baisse de fréquentation, nous avons retrouvé quasiment au chiffre près la même fréquentation sur les bus de substitution que celle que nous avions dans le métro. »

Les Marseillais font preuve de patience mais Martine Vassal apporte des précisions de calendrier. « D’ici fin 2025, et le tout début de l’année 2026, on pourra voir ces rames tourner sur la ligne numéro 2. Ensuite viendra l’installation des portes palières (en 2027 ndlr). Dans quelques années on aura un métro entièrement automatisé », conclut-elle.

En guise de mot de la fin, Philippe Tabarot évoque d’autres projets d’envergure, cette fois-ci à l’échelle régionale, notamment la Ligne Nouvelle Provence Cote d’Azur (LNPCA). « Un projet qui va permettre d’améliorer le train du quotidien. Le plus important c’est la complémentarité des modes de transports. Il n’y a pas de concurrence entre eux. »