© SDIF – Plusieurs élus se sont rendus à l’ancien hippodrome de Ris-Orangis, pour promouvoir le site, candidat à l’accueil du futur stade du PSG.
Ils ont troqué leur écharpe tricolore pour revêtir un maillot du club de football du Paris-Saint-Germain (PSG). Plusieurs élus de la ville de Ris-Orangis, de l’agglomération Grand Paris Sud (GPS) et aussi de Cœur d’Essonne agglomération, se sont réunis, ce mardi 14 mai, à l’ancien hippodrome désaffecté, situé route du Télégraphe sur le territoire rissois. Afin de mettre en lumière le site, candidat à l’accueil du futur stade du PSG, ils se sont unis, telle une équipe sportive, avec pour capitaines Michel Bisson et Stéphane Raffalli, respectivement Président de l’agglomération GPS et maire de Ris-Orangis.
Les protagonistes ont adopté une stratégie de communication plus offensive pour prendre à contre-pied les dernières informations parues sur le sujet, mettant, notamment, hors jeu la candidature de Ris-Orangis par rapport à celles, par exemple, de Poissy (Yvelines) ou de Massy, l’autre concurrent essonnien. Quoi qu’il se dit, ils ont démontré qu’ils sont toujours bien en lice, en ouvrant les portes de cette friche d’exception de 100 hectares, comprenant donc l’hippodrome et l’ex-usine Lu de Danone. “Notre site coche quasiment toutes les cases, quand d’autres (villes) ont des défauts qui me semblent dirimants“, a taclé Stéphane Raffalli.
L’objectif : un nouveau stade opérationnel en 2030
L’édile de Ris-Orangis a rappelé les nombreux atouts qu’offre l’immense terrain verdoyant, porté par l’Établissement public foncier d’Île-de-France pour l’agglomération GPS. Le site est sans servitude, sans habitations proches et sans réglementations spécifiques, ce qui rend plus rapides les procédures de mise en œuvre. A seulement 25 kilomètres au sud de Paris, il est aussi directement connecté aux grands axes routiers (A6, Francilienne N104) et aux réseaux de transports en communs (Tram 12, TZen 4 et RER D). Quant au stationnement, le foncier permet de prévoir une offre de parking d’envergure.
Les élus essonniens se disent donc prêts à recevoir l’ambitieux projet du PSG, évalué à 1 milliard d’euros. Ils se projettent avec enthousiasme, en élaborant la temporalité de leur dessein. Ils proposent que la nouvelle enceinte du club de la Capitale soit édifiée pour 2030. “Pour réussir cet objectif, il faut que la programmation du projet PSG soit stabilisée avant la fin de l’année, pour que le stade soit construit en trois ans“, a expliqué Stéphane Raffalli. C’est maintenant au PSG de se prononcer, mais aucune annonce officielle n’est prévue pour le moment, le club étant tourné vers ses échéances sportives de fin de saison, dont la finale de la Champions League, le 31 mai prochain.