L’attaquant international est coutumier du fait puisqu’il avait refusé de jouer, lors des deux dernières saisons, les rencontres prévues lors de la journée de mobilisation contre les violences et la discrimination envers les personnes homosexuelles.

En 2023, son entourage avait évoqué des « menaces » contre lui s’il jouait cette journée, mais le club lui avait alors déjà infligé une amende reversée à SOS Homophobie.

Une autre source proche du club a indiqué l’AFP que, cette année encore, l’argent serait reversé à une association luttant contre l’homophobie, confirmant une information de RMC et L’Equipe. Le montant de l’amende n’est pas connue.

« Petit souci musculaire »

A la mi-journée, en conférence de presse, l’entraîneur Antoine Kombouaré avait invoqué une possible blessure du joueur pour justifier son absence à l’entraînement du matin. « Euh… petit souci musculaire », avait lancé, manifestement gêné, le Kanak.

Interrogé spécifiquement sur un possible lien avec la journée contre l’homophobie, et après un grand soupir, Kombouaré avait poursuivi : « après on peut tout imaginer. Moi, c’est le cadet de mes soucis, aujourd’hui ».

« Je prépare un match vital pour le club, crucial pour le club, donc (ce qui m’intéresse) c’est : quels sont les joueurs, aujourd’hui, concernés par le match, qui sont prêts à aller chercher une victoire contre Montpellier. Le reste… », avait-il argumenté.

Mais Mohamed ne figure finalement pas dans le groupe parti se mettre au vert à deux jours de cette rencontre décisive.

Quinzième et premier non-relégable avec 33 points, Nantes a besoin d’un point lors de la 34e et dernière journée pour être assuré de jouer en L1 l’an prochain sans dépendre du résultats du Havre, 16e et barragiste virtuel à deux longueurs des Canaris, qui se déplace à Strasbourg.