VIDÉO – Invitée dans l’édition spéciale du programme, installé à Cannes pour la durée du Festival, la fille d’Alain Delon s’est confiée sur ses souvenirs avec son père.

«Vous venez de me mettre un coup, là», lance Anouchka Delon  en arrivant sur le plateau de «C à vous» ce jeudi 15 mai. Les équipes d’Anne-Élisabeth Lemoine viennent de repasser des images de son père recevant la Palme d’or d’honneur au Festival de Cannes 2019. La fille d’Alain Delon dévoile ensuite les coulisses de cette cérémonie, où elle avait prononcé un discours pour saluer sa carrière.

«Il avait toujours refusé, je n’avais absolument pas connaissance de cette information, et en appelant Thierry Frémaux pour lui proposer de lui remettre la Palme il m’a dit “Mais en fait, il l’a toujours refusé”», se souvient la comédienne. «Ce n’est pas qu’il ne me refuse rien, mais là j’ai su trouver les mots pour le convaincre, c’était important qu’il reçoive cet hommage en étant là.»

Anne-Élisabeth Lemoine la questionne : quel souvenir en a-t-il gardé ? «Vous savez, il était très pudique. Jusqu’aux derniers instants, avant de monter sur les marches, il n’avait pas envie d’y aller tellement il était sensible et humble», livre Anouchka Delon. «Il ne se sentait pas forcément à sa place, il pensait que d’autres personnes devraient être à sa place. (…) Il était très ému, parce qu’il avait le sentiment d’offrir un cadeau au public avec cette palme.»

C’est important de leur rendre hommage, parce qu’il n’aurait pas été Delon s’il n’y avait pas eu toutes ces formidables femmes actrices en face.

Anouchka Delon à propos de son père

Les femmes de sa vie

La comédienne se confie ensuite un peu plus sur son père, après qu’une photo de ses parents passe dans «C à vous». «C’était quelqu’un de loyal, loyal avec ses amis, avec les femmes qui partagent sa vie ou qui ont partagé sa vie… C’était un être solitaire, mais il était toujours présent en cas de besoin, et c’est pour ça que ça m’a beaucoup émue que ma mère vienne dans ses derniers instants», se remémore Anouchka Delon.

«Il aimait à dire qu’il devait sa carrière aux femmes, était-ce une coquetterie ?», demande Anne-Élisabeth Lemoine. «Absolument pas, je pense qu’il était très sincère quand il le disait», assure son interlocutrice. «Tout a commencé avec Plein Soleil, c’est René Clément qui l’a engagé mais c’est quand même Madame René Clément qui est à l’origine de ce choix. (…) C’est important de leur rendre hommage, parce qu’il n’aurait pas été Delon s’il n’y avait pas eu toutes ces formidables femmes actrices en face.»

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