De retour de trois mois de suspension, l’Italien explique qu’il ne se «concentre pas sur les résultats» mais sur ses sensations avant Roland-Garros.

Le numéro 1 mondial Jannik Sinner, de retour de trois mois de suspension, a assuré qu’il ne se focalisait sur ses résultats malgré sa démonstration en quarts de finale du Masters 1000 de Rome face au Norvégien Casper Ruud, balayé 6-0, 6-1, jeudi. «Je suis ici pour comprendre où j’en suis, pour savoir ce que je peux faire. Je sais qu’on a beaucoup travaillé, il y a des résultats, mais pour le moment, je ne me concentre pas sur les résultats», a expliqué l’Italien en conférence de presse.

Sinner a reconnu qu’il avait réalisé contre Ruud, 7e mondial et vainqueur du Masters 1000 de Madrid, un match où «il n’y avait pas grand-chose à améliorer» mais a refusé de s’emballer. «Je suis bien sûr content d’être en demi-finale pour mon tournoi de reprise, j’aurais signé tout de suite pour cela en début de tournoi», a-t-il souligné.

«Ce qui compte ce sont les sensations qui vont me permettre d’arriver à Paris»

En demi-finale vendredi, il sera opposé à l’Américain Tommy Paul (12e) qui lui avait «posé des problèmes au dernier US Open». Sur la route de son premier titre à New York, l’Italien s’était imposé face à Paul en 8e de finale 7-6(7/3), 7-6 (7/5), 6-1. «Je vais jouer (vendredi) mon cinquième match, c’est positif (…) ce qui compte ce sont les sensations qui vont me permettre d’arriver à Paris (pour Roland-Garros) avec des sensations positives. C’est une bonne période mais dès demain, cela sera un autre défi à relever», a-t-il prévenu.

L’Italien, suspendu trois mois pour deux contrôles antidopage positifs à un anabolisant, attribués à une contamination accidentelle, est par ailleurs revenu sur sa rencontre avec le nouveau pape Léon XIV mercredi au Vatican. «C’était un honneur, quelque chose d’émouvant, je ne savais pas trop quoi dire, c’est quelque chose que je ne vais pas oublier», a-t-il déclaré.

«C’était vraiment quelque chose d’une autre dimension, quelque chose que je n’avais jamais vécu, même si j’ai déjà rencontré des gens importants dans ma vie», a conclu le natif du Haut-Adige, cette région germanophone du nord-est de l’Italie.

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