Par

Léa Afonso

Publié le

16 mai 2025 à 13h30

Alors qu’ils étaient au centre de l’actualité en mars dernier, les deux micocouliers de la place Jeanne d’Arc à Toulouse n’existent plus désormais. L’un est tombé, l’autre a été abattu en cette mi-mai, voici le nouveau visage de la place.

Le premier : emporté par des rafales
Le premier micocoulier de Jeanne d'Arc tombé sur une voiture arrêtée au feu tricolore.
Le premier micocoulier de Jeanne d’Arc tombé sur une voiture arrêtée au feu tricolore. (©Photo fournie par un lecteur d’Actu Toulouse)

Les Toulousains en avaient été choqués. Le 21 mars dernier, alors que la ville subissait des rafales de plus de 100 km/h durant plusieurs jours d’affilée, un de deux micocouliers à l’intersection entre la place Jeanne d’Arc et le boulevard de Strasbourg était tombé sur une voiture.

Emporté par une rafale de 109 km/h, l’arbre n’avait heureusement fait aucun blessé. Face à cet accident, la situation du second micocoulier était en suspens.

La place Jeanne d'Arc avec plus qu'un des deux micocoulier.
La place Jeanne d’Arc avec plus qu’un des deux micocouliers. (©G.L / Actu Toulouse)Vidéos : en ce moment sur ActuLe deuxième : abattu pour la sécurité
Une place dépourvue de ses deux arbres
Une place dépourvue de ses deux arbres (©Léa Afonso / Actu Toulouse)

Après plusieurs tests de traction, mesures, évaluation de l’état de l’arbre et des racines comme Actu Toulouse vous l’expliquait dans un précédent article, la mairie de la ville admettait que dans certaines situations, l’arbre pourrait tomber.

Résultat : « La résistance de l’ancrage racinaire est inférieure au seuil de sécurité minimal. Il n’y a malheureusement pas d’hésitation à avoir. On a décidé d’abattre cet arbre », expliquait Clément Riquet, conseiller municipal délégué en charge des espaces verts.

Un arbre abattu. Le bas du tronc et les racines sont toujours ancrés.
Un arbre abattu. Le bas du tronc et les racines sont toujours ancrés. (©Léa Afonso / Actu Toulouse)

En attendant la grande transformation de la place Jeanne d’Arc en 2029 — qui comprend une végétalisation et la suppression de la gare de bus, après la mise en service de la ligne C du métro — cet espace restera donc dépourvu de ces deux micocouliers.

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