Grand favori de l’élection présidentielle en Roumanie dont le second tour a lieu ce week-end, le candidat a conclu à Paris ce vendredi une tournée européenne. Il s’est défendu d’être prorusse et a exprimé son souhait de renforcer la coopération avec l’Otan, tout en dénonçant les ingérences européennes.

À deux jours du second tour de l’élection présidentielle qui fera peut-être de lui le nouveau président de la Roumanie, le candidat d’extrême droite George Simion, donné largement favori avec près de 41% des voix au premier tour début mai, a donné rendez-vous dans un restaurant parisien tôt ce vendredi à une poignée de journalistes français. Une opportunité pour lui, au passage, de prouver qu’il comprend parfaitement la langue de Molière, et la parle très convenablement. L’occasion également d’adresser un message d’amour à la France : «La Roumanie a toujours pris la France comme modèle. J’aime votre pays, mais je n’aime pas Emmanuel Macron !» a-t-il lancé en préambule de cette prise de parole introduite par Marion Maréchal, son alliée au Parlement européen au sein du groupe ECR où siègent aussi les eurodéputés de Giorgia Meloni.

Installant un face-à-face direct avec Emmanuel Macron, qu’il qualifie de «dictateur», et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen…

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Le Figaro

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