Un policier âgé de 45 ans a été mis en examen début mai pour « viol » sur un enfant de 8 ans.Le fonctionnaire a agi dans le cadre privé et a reconnu les faits en garde à vue.Il a été placé en détention provisoire dans l’attente de son procès.
L’affaire a été révélée il y a quelques jours par la presse quotidienne régionale, mais le procureur de la République de Rennes, Frédéric Teillet, ne l’a confirmée que jeudi soir. Samedi 3 mai, un policier âgé de 45 ans qui travaillait à Nantes (Loire-Atlantique) a été mis en examen pour « viol sur mineur de moins de 15 ans » et « agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans », a ainsi fait savoir le magistrat dans un communiqué, confirmant l’information parue 48 heures plus tôt dans le quotidien Ouest-France. (nouvelle fenêtre)
« Les faits, commis dans un cadre privé, concernent effectivement un mineur âgé de 8 ans lors des faits », précise-t-il sans en dire davantage sur les liens entre le suspect et la très jeune victime. Selon le journal, le policier aurait commis des actes de nature sexuelle « sur un copain de son fils », dont il a seul la garde.
Écroué à l’issue de sa garde à vue
La procédure avait été initiée sous l’autorité du parquet de Nantes. Elle a été dépaysée au parquet de Rennes, du fait de la qualité de fonctionnaire de police du mis en cause qui exerçait sur la circonscription de Nantes.
Selon nos confrères, le fonctionnaire qui était affecté dans le Val-de-Marne par le passé était arrivé à Nantes il y a trois ans. « Il avait été affecté au groupe des ‘violences aux personnes’ il y a six mois », selon les informations du journal qui cite une source proche de l’enquête, déclarant que le mis en cause « avait été sanctionné et sorti de la brigade de protection de la famille qu’il avait intégrée à son arrivée à Nantes, après avoir eu les mains baladeuses avec une de ses collègues, lors d’une soirée ».
Placé le jeudi 1er mai en garde à vue dans les locaux de la brigade de recherches de Rezé, il a été, à l’issue de la mesure le samedi 3 mai et conformément aux réquisitions du parquet, placé en détention provisoire dans l’attente de son procès.
Aurélie SARROT