C’est un travail minutieux que vient de terminer l’auteur lochois Pascal Dubrisay. Un peu à l’image du travail effectué par le personnage auquel il s’est intéressé : Louis Delaporte.

« Le monde entier connaît Angkor mais personne ne connaît Louis Delaporte », résume Pascal Dubrisay qui a démarré son travail de collecte d’informations et de documents, dès 2011.

Féru d’art khmer

D’où l’exposition qui lui sera consacrée d’une part, jusqu’à la fin du mois de septembre mais également cet ouvrage édité aux éditions Hugues de Chivré. « Dont un de ses grands-oncles, le comte Jehan de Marsay, est lui-même allé à Angkor dans les années 1880 lorsque Louis Delaporte y a effectué trois voyages (en 1866, 1873 et 1881) », glisse malicieusement l’auteur lochois.

Passionné par l’art khmer, mais affreusement malade (1) à l’issue de ces trois expéditions, Louis Delaporte a consacré la fin de sa vie à l’étude et la mise en valeur de son objet d’étude. « Au Trocadéro à Paris, dans l’aile Passy, il y a ouvert un musée d’art khmer dont il sera le conservateur en chef », témoigne Pascal Dubrisay. Une collection qui sera transférée plus tard au musée national des arts asiatiques.

« Louis Delaporte, une passion pour Angkor », éditions Hugues de Chivré, 135 pages, 25 €. L’auteur sera en dédicace samedi 14 juin de 10 h à 12 h 30 à la librairie de L’Oiseau Bleu, 12, rue de la République à Loches et samedi 21 juin au salon du livre à la Chartreuse du Liget.

(1) Sujet à de fréquentes crises d’étouffement, il mourra des suites de l’une d’elles, en 1925.