Par
Tristan Mahé
Publié le
16 mai 2025 à 18h43
Que faire si l’on présente les signes avant-coureurs d’un AVC ? En quoi consiste l’opération pour le soigner ? Comment réduire les risques ? Tant de questions que tout le monde peut être amené à se poser sur l’accident cardiovasculaire cérébral (AVC), et qui restent parfois sans réponse.
C’est pourquoi, à l’occasion de la journée européenne de prévention contre l’AVC, le CHU de Nantes a installé des stands dans son hall d’entrée pour sensibiliser les visiteurs. Et pour ce faire, de nombreux prospectus informatifs et affiches ou vidéos explicatives sont mis à disposition.
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Mais surtout, un atelier pour mesurer la tension, et un autre mettant en scène le matériel utilisé pour opérer un AVC. Entre bénévoles, assistants chirurgicaux, ou encore aides soignants, tout le monde est au rendez-vous pour démocratiser ce sujet, et partager son témoignage.
« J’ai vraiment eu de la chance »
Parmi les personnes présentes, Yannick, retraité nantais, anime l’un des stands. Bénévole pour l’association France AVC dans la branche du 44, il a déjà fait la mauvaise expérience d’un AVC. « J’ai fait un accident cardiovasculaire cérébral en 2007, puis j’ai rejoint le collectif il y a 5 ans à la suite de la proposition de celui qui me soigne. »
À titre personnel, Yannick se rappelle avoir surmonté cette épreuve sans trop de difficultés : « J’ai eu de la chance, j’ai fait un AIT (accident ischémique transitoire), précurseur de l’AVC. J’ai appelé les urgences et c’est sur mon lit d’hôpital que je l’ai fait, je ne pouvais pas être mieux », se rappelle-t-il en riant.
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Après plusieurs séances en rééducation, il a réduit son cholestérol, fait plus attention à sa tension et a pris les médicaments qui lui avaient été prescrits.
Une journée méconnue du grand public
Yannick constate qu’ils sont bien plus sollicités par les gens ayant déjà été victimes d’AVC que ceux venant réellement pour la prévention.
Selon lui, la journée de prévention n’est pas assez mise en avant. Il déplore que beaucoup ne sachent pas que cet événement a lieu. « Beaucoup ne connaissent pas les symptômes, alors si on peut aider… C’est pour ça qu’on fait ça. »
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