Il est difficile de ne pas remarquer sa présence à presque toutes les manifestations loctudistes, avec son sac photo et ses appareils en bandoulière. Membre du comité des fêtes Far, chargé de sa communication, Didier Lefevre en est aussi le photographe « officiel ». Et il n’hésite pas à intervenir aussi occasionnellement pour d’autres associations loctudistes et même pour la mairie, et tout cela bénévolement. « Mon statut de photographe au service de la vie locale commence à bien se faire ressentir », s’amuse-t-il.

Transmettre l’émotion

Il est vrai que côté photo, Didier Lefevre en connaît un rayon. Et s’il n’est pas tombé dans un chaudron de potion magique comme Obélix, sa passion pour le troisième œil ne date pas d’hier.

Installé à Loctudy depuis bientôt six ans, Didier Lefevre a derrière lui un demi-siècle de photographie, nourri d’expériences variées et d’une passion intacte. Il a traversé les époques, de l’argentique au numérique, sans jamais perdre de vue ce qui le motive : capturer l’instant et transmettre l’émotion.

« Tout a commencé à l’adolescence, dans les rues de Paris, avec mes premiers reportages à la volée. Cette passion s’est confirmée durant mon service militaire dans la Marine nationale, où la photographie de voyage prend tout son sens. J’ai embarqué plusieurs mois dans les Caraïbes et j’ai convaincu ma hiérarchie de se doter d’un laboratoire photo pour documenter le périple. De retour à terre, j’ai pris les rênes d’un club photo que j’ai animé pendant douze ans, formant quelques centaines de passionnés aux techniques de prise de vue, de développement et de tirage ».

Une photothèque de 500 000 clichés

Parallèlement, sa carrière professionnelle l’oriente d’abord vers la publicité, puis vers la communication événementielle.

Un tournant décisif qui lui permet d’allier sa passion de la photo à ses missions. Les événements majeurs et les photos s’enchaînent : pendant 10 ans au Festival de Cannes, aux 20 km de Paris, au Vendée Globe, etc. Une couverture professionnelle qui ne l’empêche pas d’explorer, pour lui, la photographie de voyage. Sa photothèque est aujourd’hui colossale : environ 500 000 clichés.

Depuis deux ans, il s’est lancé dans le chantier de la création d’une galerie en ligne pour partager le fruit de son travail et présenter des sélections d’images selon différents thèmes, sans aucune démarche lucrative. Une première sélection de 2 876 photos est déjà visible sur son site nakunoeil.com, clin d’œil à son surnom photographique.