Neuf ans au PSG, 20 trophées, et une réputation souvent contestée. Aujourd’hui à Boavista, Layvin Kurzawa sort du silence dans les colonnes du Parisien et remet les pendules à l’heure. Loin de l’image d’un joueur intéressé uniquement par l’argent, l’ancien international français se confie sans filtre. « Si (des personnes) croient que j’étais heureux de ne toucher que mon salaire, ce n’était pas exact. J’ai envie de répondre à ces gens-là que c’est le foot qui m’intéresse », assure l’ancien international.
Installé à Porto depuis janvier, Kurzawa savoure un nouveau rôle. « À Boavista, je mène une vie tranquille entouré de personnes bienveillantes. J’ai transmis mon vécu, je me sens aimé en retour. » Un choix de cœur, pas de portefeuille. « Je n’ai jamais interrogé mon choix. On se nourrit d’expériences. »
Kurzawa premier supporter du PSG contre l’Inter
Critiqué pour son lifestyle, sa supposée inconstance, ses blessures, Kurzawa assume, mais recadre. « Ce sont des caricatures. Peut-être liées à ma présence sur les réseaux sociaux. Mais j’ai grandi, j’ai changé. » Il pointe aussi la pression propre au club. « C’est le prix à payer quand tu signes au PSG, un club à très forte visibilité. »
Quant à sa longévité au Paris Saint-Germain, il la défend avec émotion. « L’amour que j’ai porté au PSG était sincère. Ceux qui me connaissent se rappelleront du vrai Layvin. » Et malgré les critiques, il espère le meilleur pour son ancien club, notamment une victoire en Ligue des champions face à l’Inter. « Je l’espère à 1000 % pour la finale. J’ai envie de voir des sourires sur tous les visages. »
Sa passion pour le foot, quant à elle, reste intacte : « Même le jour où j’arrêterai, j’aurai toujours cette grinta. » Et il ne mâche pas ses mots sur l’hypocrisie autour de l’argent : « En France, gagner beaucoup d’argent est mal vu. On ne peut pas le nier. » Souriant, gentil, un « grand cœur », voilà comment il se décrit. Son regret en Bleu ? « La constance. Le haut niveau, ce n’est pas facile. » Et un Kurzawa fier de sa carrière. « Elle est ce qu’elle est, mais il n’est déjà pas aisé de devenir pro. J’ai grandi dans la réussite et appris de mes échecs. »
Pour résumer
Layvin Kurzawa sort du silence et dément avoir privilégié l’argent au PSG : « C’est le foot qui m’intéresse. » Fier de son parcours, il assume critiques et blessures, et défend son image : « Je ne suis pas un mauvais garçon. » À 32 ans, il croit encore en son avenir.
Rédacteur
