L’incendie avait privé jusqu’à 3000 foyers de courant le 7 mai dernier. Un transformateur ayant été visé. La thèse criminelle s’est au fur et à mesure imposée dans ce dossier. L’action vient d’ailleurs d’être revendiquée sur internet. Un groupe d’ultra-gauche précise, « on espère avoir interrompu l’alimentation électrique de la zone industrielle sud de la ville. On a visé tout particulièrement l’écoquartier, autrefois site de production d’armes ».
Le communiqué, signé d’un simple « Anonyme », se conclut par cette phrase, « sans marchands d’armes, ni cette guerre, ni le massacre palestinien, ni tant d’autres tragédies sanglantes n’auraient lieu. Cette nuit, c’est un repère de ses marchands qu’on a voulu attaquer, modestement, sans égards pour les abjections commerciales et industrielles alentours. Voilà ce qu’on a souhaité, paradoxalement, mettre en lumière, en éteignant une partie de la ville ».
Contacté, le parquet de Saint-Étienne ne souhaite pas faire de commentaire sur cette affaire, pour le moment.