Trois choses à savoir sur le CNRS

C’est le plus grand organisme de recherche en Europe

« Le Centre national de la recherche scientifique est le plus grand organisme public de recherche en Europe. Réparti au sein de dix instituts, le CNRS couvre des disciplines comme les mathématiques, la physique et la chimie, la recherche en informatique, les sciences humaines et sociales, les géosciences et les sciences de l’ingénieur. 34 700 chercheurs, ingénieurs et techniciens font vivre la recherche au nom du CNRS pour un budget de fonctionnement annuel de 4 milliards d’euros. L’établissement est une fabrique des savoirs scientifiques. Il apporte des réponses sur la compréhension du monde, des sociétés, des matières premières, des environnements. Il construit aussi la science de demain en s’intéressant notamment à la production de matériaux innovants. »

En Lorraine, le CNRS s’appuie sur le passé industriel de la région

« En Lorraine on trouve la majorité des spécialités du CNRS souvent en lien avec le passé industriel de la région. Le terreau est fertile en sciences de l’ingénieur avec le génie des procédés, l’énergie, les matériaux, la métallurgie mais aussi l’ingénierie au service de la santé. Ces sujets mobilisent les sciences expérimentales et formelles. Les mathématiques entretiennent aussi une longue histoire avec la Lorraine. Nous avons également des laboratoires de sciences humaines et sociales, mais aussi de philosophie et d’histoire des sciences ou encore et à titre d’exemple, d’économie. Enfin, les géosciences sont un marqueur fort de notre territoire. Plusieurs laboratoires travaillent sur les origines de la terre, le sous-sol, le sol et les environnements. »

L’établissement lutte contre les stéréotypes

« Le CNRS a l’habitude de recruter des chercheurs d’origine étrangère à hauteur d’un tiers chaque année dans ses concours classiques. Les doctorants et postdoctorants sont majoritairement étrangers. Le CNRS mise sur la parité. Les métiers proposés se féminisent, notre population est composée de femmes à 44 %. Cela cache cependant une réalité plus difficile pour les métiers de chercheurs et chercheuses. Les femmes sont encore minoritaires malgré une politique volontariste de lutte contre les stéréotypes de genre. La place des femmes en sciences est un sujet qui me tient à cœur. Il faut globalement lutter contre les assignations à résidence sociale. Il faut aussi rappeler à tous ceux qui ont de l’ambition qu’une carrière au CNRS ne se limite pas à la recherche puisque nous proposons 220 métiers différents »