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La situation dans la bande de Gaza est de plus en plus critique. A Bruxelles, des milliers de manifestants ont exigé un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas. Sur place, Gaza se dirige vers la famine, malgré des mois d’avertissements. Parallèlement, les efforts de paix n’avancent pas. L’Union européenne pourrait-elle, le cas échéant, jouer un rôle plus important ?
C’est ce dont débattra cette semaine notre talk-show bruxellois l’ancien général Christophe Gomart, eurodéputé du Parti Populaire Européen, Serban Dimitrie Sturdza, eurodéputé du groupe Conservateurs et Réformistes Européens et Alice Tidey, journaliste Euronews spécialiste de la défense.
La bande de Gaza est en ruines. La fin des combats n’est pas en vue. Israël a lancé un ultimatum au Hamas : soit les otages restants sont libérés, soit Gaza est rasée et ses habitants déplacés.
Donald Trump, en déplacement au Proche-Orient cette semaine, avait pratiquement signé un chèque en blanc à Benjamin Netanyahu.
Pendant ce temps, la crainte d’une famine à Gaza grandit. La nourriture s’épuise.
Des politiciens européens ont critiqué Israël pour ne pas avoir laissé entrer l’aide à Gaza depuis l’échec du cessez-le-feu en mars. Et Israël a accusé l’ONU de permettre que l’aide tombe entre les mains du Hamas.
Que va-t-il se passer ? Face à l’échec des efforts de médiation des Etats-Unis, du Qatar et de l’Egypte, l’Europe peut-elle prendre l’initiative ? De quels moyens de pression disposent les Européens ? L’heure tourne.
De quel moyen de pression l’UE disposerait-elle pour faire avancer le processus de paix ? L’UE est divisée sur le conflit au Proche-Orient. Il y a des États fortement pro-palestiniens et d’autres traditionnellement pro-israéliens. L’Allemagne fait partie de ces derniers. L’Allemagne pourrait-elle jouer un rôle particulier dans la résolution du conflit ?
Deuxième thème : les dépenses militaires en Europe ont atteint l’année dernière leur plus haut niveau depuis la fin de la Guerre froide. C’est ce qui ressort d’une étude de l’Institut de recherche sur la paix de Stockholm.
L’Europe est à l’aube d’une nouvelle course aux armements, peut-on y lire. La raison en est bien sûr un nouveau sentiment de menace depuis la guerre d’agression russe contre l’Ukraine.
L’Allemagne est désormais le quatrième pays au monde en termes de dépenses militaires, derrière les États-Unis, la Chine et la Russie, mais devant l’Inde, la Grande-Bretagne et la France. Les dépenses de défense effectuées aujourd’hui ont des conséquences qui s’étendent loin dans le futur.
Cette stratégie est-elle raisonnable, est-elle en retard ? La sécurité de l’Europe ne peut-elle être garantie que par des dépenses de défense massives ? Et comment la relation de l’Europe avec l’Ukraine va-t-elle évoluer ?
Enfin, le panel discute du changement au Vatican. Pour la première fois, un Américain a été élu à la tête de l’Eglise catholique – bien que cela ait toujours été considéré comme exclu. Les Américains ont donc été surpris.
Entre-temps, le nouveau pape Léon XIV polarise, comme tant d’autres choses, la société américaine profondément divisée et passe pour un anti-Trump. Il y a quelque temps, il a ainsi eu un échange de propos acerbe avec JD Vance sur le thème de l’immigration.
Cela fait-il de Leo un ami de l’Europe ? Leo est-il du côté de l’Europe dans les débats mondiaux ? Leo a des racines européennes : un père franco-italien, une mère américaine d’origine espagnole. Et il a la nationalité péruvienne en plus de la nationalité américaine. Cela fait-il de lui un Européen anti-Trump ?