Voici les informations marquantes des dernières 24 heures, relatives au conflit :
– Russes et Ukrainiens se sont réunis vendredi à Istanbul pour leurs premiers pourparlers de paix depuis le début de la guerre. Mais les discussions ont tourné court, une source ukrainienne accusant la délégation russe d’avoir présenté des « demandes inacceptables ».
– Les négociateurs russe et ukrainien ont annoncé, après leurs pourparlers à Instanbul, avoir évoqué la possibilité d’instaurer un cessez-le-feu, d’organiser une rencontre entre les présidents Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky et prévoir un échange de prisonniers de 1.000 personnes de chaque camp. « Dans les prochains jours, un échange massif de prisonniers, à raison de 1.000 contre 1.000, aura lieu », a annoncé le négociateur russe Vladimir Medinski. Une information confirmée par le chef de la délégation ukrainienne, Roustem Oumerov.
– Emmanuel Macron a affirmé que les Européens poursuivaient la préparation de sanctions contre la Russie « en coordination » avec les États-Unis, qu’ils imposeraient si Moscou continue de refuser un cessez-le-feu en Ukraine. « Ce qui reste d’actualité, c’est (…) la seule proposition concrète qui a été faite, c’est celle d’un cessez-le-feu inconditionnel », a-t-il expliqué depuis Tirana, après des échanges infructueux sur ce thème entre Kiev et Moscou à Istanbul.
– Sur le terrain, la pression russe, elle, n’a jamais faibli. Selon notre envoyée spéciale sur place, Claire Cambier, qui se situait vendredi au Nord de Pokrovsk dans l’oblast de Donetsk à l’est du pays, Moscou continuait de faire progresser ses forces. Elles ont revendiqué vendredi la prise de deux nouveaux villages dans le Donbass, et se rapprochaient de l’oblast de Dnirpro.