ANALYSE – En baisse depuis vingt ans, mais maintenu à flot par l’immigration latine et asiatique, le catholicisme aux États-Unis reste le plus grand groupe religieux dans un pays où la chrétienté ne cesse de se fragmenter entre plusieurs obédiences.
Le pape est américain, mais ce n’est pas encore Donald Trump. Jusqu’à ce que soit prononcé le nom de Robert Prevost en latin depuis la loggia de la place Saint-Pierre, la visite de Jean-Paul II et sa messe à Grant Park en 1979 constituaient le plus bel événement qu’aient vécu les catholiques de Chicago. Jusqu’à l’élection de Léon XIV, donc. C’est ainsi que le quotidien Chicago Tribune a commenté l’élection du nouveau souverain pontife, qui a grandi au 212 de la 141e rue de Dolton, banlieue perdue du sud de la ville venteuse.
Plus grande ville de l’Illinois, Chicago est à l’image du reste du pays. Certes, les États-Unis sont la plus grande nation chrétienne du monde, devant le Brésil, mais on y constate un phénomène depuis le milieu des années 2000 : le catholicisme et la chrétienté en général reculent.
À lire aussi
Léon XIV devra-t-il payer des impôts aux États-Unis ? Le casse-tête de la déclaration fiscale du Pape
Les études sur le sujet sont sans équivoque : 62 % des Américains se considèrent comme chrétiens, contre 78 % il y a 20 ans. Selon une étude du Pew Research Center, utilisant les…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 88% à découvrir.
Vente Flash
4,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous