Il était prêt à traverser la France « en courant » pour s’asseoir sur le banc de son club adoré. Il prendra finalement les airs puis un car pour s’y poser ce samedi soir… du mauvais côté, celui réservé aux invités. Il aurait pu renouer avec le Vel’ plus tôt, un maillot sur le dos, pour souffler la 125e bougie de l’Olympique. Mais sa nouvelle vie, sa troisième carrière, après celle de joueur et consultant, l’en a privé. Lui, Habib Beye, 174 matches en ciel et blanc (entre 2003 et 2007), aujourd’hui entraîneur dans la cour des grands.

Après trois saisons à se faire les dents au Red Star, à l’ombre des pros, aventure couronnée par une montée en Ligue 2 et un titre honorifique de meilleur technicien de National (2024), le Stade rennais lui a tendu la main. Plutôt appelé à la rescousse, fin janvier, alors que la maison brûlait. L’incendie éteint, sa mission accomplie et l’avenir devant lui, le finaliste de la coupe UEFA 2004 peut désormais savourer, sans pression, ce retour aux sources, la cerise sur le gâteau. Avec modération, tout de même.