TÉMOIGNAGES – Loyers, achat immobilier, projets de vie : ils sont de plus en plus nombreux à s’en remettre au soutien financier de leurs aînés. Non sans un certain malaise.

«J’ai honte de cette dépendance. Mais sans l’aide de ma grand-mère, je ne tiendrais pas.» À 29 ans, Adrien, qui a lancé son cabinet de conseil en logistique après plusieurs années passées chez des géants de la distribution, s’estime «chanceux». Deux ans après s’être mis à son compte, ce Parisien s’en sort avec 2000 euros net par mois, une fois les frais professionnels payés. Mais entre le loyer – 1200 euros pour un 25m² dans le 17 arrondissement – les courses et autres dépenses de transport et d’abonnements, les fins de mois sont «souvent difficiles» à boucler. «Si je n’avais pas les 500 euros mensuels de ma grand-mère, j’aurais lâché l’affaire depuis longtemps», avoue le jeune actif.

Comme Adrien, de nombreux jeunes actifs…

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Le Figaro

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